Albator, Corsaire de l’Espace (Film 3D)

Albator, Corsaire de l'Espace

En 2977, après avoir colonisé l’espace et épuisé ses ressources, les générations de colons nées dans le cosmos décident de revenir sur Terre (qu’ils n’ont pour certains jamais connue). Le problème c’est que la Terre ne peut accueillir 500 milliards de réfugiés. Il en résulte alors une guerre qui a le mérite de réduire le nombre de demandeurs d’asile.
Finalement après s’être joyeusement étripés, les humains décrètent que la terre deviendra un sanctuaire où personne n’aura le droit de vivre. Donc en résumé, non seulement les colons ne rentrent pas, mais en plus on expulse ceux qui étaient sur place… (Curieusement, je vois assez mal les terriens se faire gentiment déporter dans l’espace sans rien dire).
Bref, une coalition nommée Gaïa se met en place pour empêcher quiconque d’approcher de la Terre. Bien entendu, Albator, qui n’aime pas qu’on lui dise ce qu’il a à faire, a décidé de lutter contre les armées de Gaïa et leur blocus.

Albator, Corsaire de l'Espace (Film)

Critique et analyse

Rien qu’en résumant le pitch du film on mesure déjà la faiblesse du scénario. 500 milliards d’humains qui veulent rentrer sur une toute petite planète… Ça fait un peu léger comme point de départ pour un film. Difficile d’imaginer qu’après avoir colonisé l’espace pendant des siècles, l’humanité n’ait trouvé aucune autre planète habitable ailleurs, ni aucun moyen technique pour survivre sur une planète qui n’aurait pas exactement les mêmes conditions que les nôtres. Sachant qu’il y a autant de galaxies que de grains de sable sur une plage c’est statistiquement improbable. Cette vision étriquée de notre univers sera amplifiée pendant le film lorsque nous apprendrons que la Terre est « le centre de l’univers » (rien que ça). Il manquerait plus qu’on nous annonce qu’elle soit plate pour qu’on ait l’impression de revenir au temps de Copernic.

Albator, Corsaire de l'Espace (Film)

Albator en surface

Passons outre ces petits détails pour nous attaquer au film pour voir s’il est digne de la licence dont il est tiré. En apparence oui car les visuels sont fabuleux et l’univers semble respecté : la date de 2977 correspond à celle de la série Albator 78, on retrouve beaucoup d’éléments importants comme les 40 hommes d’équipages, l’ordinateur principal habité par l’âme de Toshirô, des personnages centraux comme Miimé (Clio), Kei (Nausica), Yattaran (Alfred) et un jeune premier (Yama) qui évoque Tadashi (Ramis). Lorsque l’Arcadia s’écrase, on a même droit à un plan qui évoque celui du Death Shadow planté à côté de la tombe de Toshirô. Le film pullule de références à destinations de fans de Leiji Matsumoto, alors pourquoi laisse-t-il un goût amer ?

Albator, Arcadia (Film)

Ça ressemble à Albator, ça a la couleur d’Albator, mais ça n’en a pas la saveur. L’essence d’Albator ne se limite pas à quelques détails récurrents de l’univers comme le Cosmo Dragoon, les personnages, des dates ou encore les combats spatiaux. C’est le verni pas le fond.

Remonter aux origines du succès

Pour comprendre d’où vient le problème faisons un constat : cinq séries d’Albator ont vu le jour et seulement deux d’entre elles ont eu un réel succès Albator 78 et Albator 84.
Plutôt que de chercher ce qui a fait le charme de ces séries et de puiser dedans, on a l’impression que tout a été prélevé dans Harlock Saga et Herlock – The Endless Odyssey.

Quels sont les points communs entre Albator 78 et Albator 84 qui ont fait leur succès ?

  • Dans les deux, Albator est un personnage normal, profondément humain. Alors que dans le film c’est un psychopathe mûr pour l’asile qui n’a plus rien d’humain ni dans son corps ni dans sa tête.
  • Dans ces deux séries animées, Albator peut douter mais reste quelqu’un de posé, d’inébranlable et réfléchi. Il agit rarement par orgueil ou sur un coup de tête. Dans le film Albator est changeant,  capable de s’effondrer sur lui-même comme un gosse déprimé (un mythe tombe. On est loin de l’homme plein de panache capable de mourir la tête haute).
  • Profondément optimiste, Albator croit au fond de lui en la nature humaine, même s’il est très souvent déçu par elle. (Spoil) Dans ce film Albator croit tellement peu en l’espèce humaine qu’il est prêt à l’éradiquer.
  • L’histoire qui a forgé son amitié avec Toshirô (le concepteur de l’Arcadia) est toujours racontée pour qu’on comprenne pourquoi ils sont liés, alors que dans le film, l’amitié avec Toshirô est à peine évoquée. A la place on nous sert des plans à rallonges sur les histoires de cœur cousues de fils blancs du triangle amoureux composé par Yama, son frangin et Nami, la gourde qui incarne l’archétype nippon de la femme fragile et dévouée.

    Toshirô et Albator (film 3D)

  • L’Arcadia est résistant, mais n’est pas invincible, les combats se font sur la tactique, mais aussi sur le plan technologique. Dans le film l’Arcadia n’est plus le chef d’œuvre technologique de Toshirô, c’est un vaisseau magique capable de se réparer tout seul, de se piloter tout seul et même de se battre tout seul. Dans ce cas à quoi servent les 40 hommes d’équipage ?
  • Dans Albator 78 la magie est absente, la technologie domine. Dans Albator 84 c’est la même chose à l’exception de l’intervention de la Grande déesse dans le dernier épisode, mais là encore, c’est sur le plan tactique et technologique qu’Albator arrivera à vaincre la magie. Dans le film la magie est omniprésente la technologie passe en second plan enlevant toute saveur aux combats. Quand on voit que l’Arcadia peut éliminer 1500 vaisseaux à lui tout seul sans une égratignure, les combats se vident de leur intérêt.
  • Pour finir, le point commun à toutes les séries d’Albator (et de Leiji Matsumoto) est la présence de nombreuses espèces extraterrestres qui sont l’occasion de prendre du recul sur notre propre condition. Dans ce film il n’y a pas d’extraterrestre en dehors de Miimé (dernière survivante de sa race).

Albator et Kei

Ce n’est pas seulement l’esprit de l’univers qui est trahi, c’est surtout ce qui faisait son charme qui est occulté, en particulier en ce qui concerne le caractère charismatique d’Albator. L’illustration la plus pertinente de ce décalage est probablement le faite que (attention Spoil) Albator cède la barre au jeune premier. Quelques soient les séries, le lien qui unit Albator à son vaisseau est quasi fusionnel :

  • A la fin d’Albator 78, il débarque son équipage et repart seul avec Miimé dans son vaisseau.
  • A la fin d’Albator 84, il débarque le jeune premier qu’il avait pris sous son aile au début.
  • Dans Captain Herlock – The Endless Odyssey, il part au combat final seul en abandonnant son équipage.

Albator n’est pas le genre de capitaine à transmettre la barre, il est plutôt de ceux qui coulent avec leur navire.
Finalement, on a le sentiment que les scénaristes se sont basés sur Harlock Saga et Captain Herlock pour puiser leur inspiration. Le fiasco commercial de ces séries aurait pourtant dû leur mettre la puce à l’oreille.

Revoir le design de l’Arcadia : Un choix judicieux ?

Alors que les personnages et leur costume sont proches des DA, le vaisseau à été complètement revu. A titre purement personnel, je le trouve intéressant. Ces tourelles qui tournent sur des rails autour du vaisseau pour pouvoir tirer à 360° sont astucieuses, le crâne de la proue est toujours présent ainsi que la partie arrière en bois imitant une caravelle. En apparence les fondamentaux ont donc été conservés. Or ce n’est pas tout à fait le cas, l’identité visuelle des vaisseaux des œuvres de Leiji Matsumoto est l’usage d’un rétro design inspiré des cuirassés de la seconde guerre mondiale (Yamato, Death Shadow, Arcadia). Etait-il si judicieux que cela de renier cet aspect pour donner à l’Arcadia un design tout droit sorti d’un film de Alien ? (Je fais allusion au vaisseau extraterrestre dans lequel sont trouvés pour la première fois les aliens).

Arcadia - Albator (Film 3D)

Synthèse

Entendons nous bien, qu’un film s’éloigne du produit original n’est pas un problème, tant qu’il est bon, on peut lui pardonner. Malheureusement, le vrai point faible n’est pas qu’il ne respecte pas l’âme de sa licence d’origine, mais plutôt qu’il est ennuyeux. Ça blablate beaucoup, les enjeux, les combats comme les personnages manquent de crédibilité. Un exemple représentatif de la faiblesse de l’ensemble est le faite qu’il suffit de tourner une vanne pour faire exploser 3000 m² de serre. Il n’existe aucune sécurité électronique, informatique ou mécanique. La seule chose présente pour empêcher une manipulation au-delà des limites d’explosion se résume à des fines bandes de plastique enroulées autour de la vanne (une chaîne aurait été plus judicieuse). Grâce à ce système « à toute épreuve » n’importe quel blaireau peut tout faire exploser sur un coup de tête (ce que fera justement Yama). Ce « détail » ne serait pas si grave si cette scène n’était pas un pilier cherchant à expliquer en quoi Yama est redevable vis-à-vis de son frère.

Système anti explosion à base de scotch

Au chapitre des incohérences majeures, alors que l’humanité a la technologie pour connecter un hologramme directement au cerveau humain pour qu’il puisse le contrôler (ce qu’ils ont fait avec Nami), les médecins semblent incapables de connecter le cerveau d’Esra avec ses jambes. C’est d’autant plus étonnant que ce n’est pas de la science-fiction, certains laboratoires expérimentent déjà ce genre de techniques.

Dans le même ordre d’idée, que dire de la scène pathétique où Albator et Yama se mettent à deux pour arriver à tirer la manette des gaz. On n’est plus en 1940, je doute fort qu’elle soit reliée par un câble à l’arrivée du carburant. Sur un vaisseau spatial, il est plus que probable que la gestion du combustible des réacteurs soit gérée informatiquement. Il n’y a aucune raison que cette manette offre une quelconque résistance mécanique. Je conçois la dimension symbolique de cette scène où Albator et Yama unissent leur force pour sauver leur peau, mais était-il nécessaire d’utiliser un prétexte aussi peu crédible ?

 Albator et Yama unissent leurs forces

La narration n’est pas en reste, elle frise la caricature mal assumée. On a le droit aux sempiternelles scènes de mort de personnages qui mettent trois heures à mourir dans les bras d’un autre en déblatérant leur vie. Voilà un élément qui aurait gagné à être modernisé. Pour un peu on se croirait en train d’assister à des cinématiques de RPG à la Final Fantasy.

mort d'Esra (Albator)

Au final, au vu de la qualité visuelle du film, on voit que les moyens étaient là, malheureusement pas le talent. Albator 78 comme 84 offraient pourtant des histoires aux ingrédients et à la profondeur éprouvée, dommage qu’ils n’aient pas servi de référent.

Albator et Miimé

Trailer

 

Anecdotes

L’origine de Miimé en tant que Nibelungen est tirée de la série Harlock Saga. Tout comme dans cette série, elle faisait partie des rares survivantes de cette race. La principale différence est que dans cette série, elle avait un frère mais pas de sœurs. Dans cette série elle jouait de l’Orgue du temps qui contrôle la trame temporelle. Cela a probablement inspiré l’idée du film de « dénouer les nœuds du temps ».

Miimé (Harlock)

La façon dont est cadré l’Arcadia juste après son crash est probablement un clin d’œil à un plan récurant à plusieurs œuvres de Leiji Matsumoto où on voit l’épave du Death Shadow vu de dos près de la tombe de Toshirô.

Ce plan de l'Arcadia évoque le Death Shadow.

Le personnage d’Ersa a été fortement inspiré pour son design son comportement et son caractère par le personnage d’Ilita dans la série Captain Herlock : The Endless Odyssey.

 Ilita (Kerlock) Ersa (Albator)

On remarque aussi qu’énormément d’éléments ont été repris de cette série comme le caractère sombre et presque inhumain d’Albator, son immortalité, l’omniprésence de la magie dont l’énergie mystique de Noo qui évoque la matière noire du film ou encore le camouflage holographique pour masquer la situation catastrophique de la Terre.

Dans Herlock Endless odyssey, l'Arcadia semble aussi animé par une énergie mystique  l'énergie mystique de Noo

La scène de la douche de Kei dans le film est aussi une allusion à cette série, elle fait référence à la première scène de l’épisode 1Kei se lave tout en dressant un préambule au spectateur.

 Kei se douche (Albator) Kei se douche (Albator)

Le personnage de Yama est aussi très directement inspiré par le personnage de Tadashi dans cette série. Dans les deux œuvres, Albator accepte de le laisser monter à bord sachant pertinemment que ce jeune homme peut le mener à sa perte. L’analogie va jusqu’à reprendre la scène où tous deux pointent leur arme l’un contre l’autre.

Tadashi et Yama se retrouvent tous deux à affronter Albator

Ces anecdotes prouvent une fois encore que les scénaristes se sont inspirés ouvertement de la dernière série sur Albator qui n’a pourtant jamais brillé par son succès contrairement aux deux premières.

Résumé

Après que les humains aient conquis l’espace et épuisé les ressources des planètes qu’ils avaient colonisées, ils ont décidé de retourner sur la Terre (qu’ils n’ont jamais connue). 500 milliards d’individus qui veulent rentrer en même temps est trop pour notre petite planète. La guerre spatiale qui s’en suivit fut sans merci, il fut alors décrété que la Terre deviendrait un sanctuaire inhabité et que la Confédération Gaïa veillerait à ce qu’elle le reste. Le seul qui s’oppose à Gaïa est Albator. Son esprit rebelle a séduit Yama, un jeune homme en quête de liberté.

 Yama veut rejoindre Albator

En réalité, il s’est fait recruter dans l’équipage d’Albator pour jouer les espions pour le compte de son frère Esra, l’amiral chef des forces spatiales terriennes. C’est une mission périlleuse, mais comme c’est par sa faute que son frère est paraplégique, il lui doit bien ça. Bien entendu, Albator s’est rendu compte dès le début que c’est un espion, mais le laisse faire quand même (parce qu’il est trop fort et qu’il n’a peur de rien ni de personne).

Esra le frère de Yama (Albator)

Yama visite le vaisseau et découvre qu’il fonctionne avec de la matière noire qui lui offre une énergie infinie et la capacité à se réparer tout seul. Il découvre aussi qu’Albator dispose à des points stratégiques de l’espace d’étranges dispositifs. Cette centaine d’appareils doivent permettre de remonter le temps et de le transformer en quelque chose de non linéaire. Si j’ai bien compris le raisonnement : les humains pourraient revenir coloniser la terre à une époque où elle n’était pas encore interdite par Gaïa. J’avoue honnêtement ne pas avoir compris en quoi ça résoudrait leur problème. On ne peut pas pour autant accueillir 500 milliards d’individus. A moins que l’idée soit d’éviter que l’espèce humaine ne fasse les mêmes erreurs (c’est-à-dire coloniser l’espace ?).

Yama et Kei (Albator)

Bref, peu importe l’idée de départ qui a été servie à l’équipage car en réalité Albator veut se servir de cette machine pour remodeler l’univers en recréant un Big Bang. En clair, il veut anéantir tout et tout le monde (y compris lui-même) pour recommencer un monde neuf ou ses erreurs auront été effacées.
Mais quelles sont ses mystérieuses erreurs ? Tout simplement qu’il a rendu la terre inhabitable. A l’époque, Gaïa venait de décréter que la terre serait un sanctuaire inhabitable et Albator adhérait à cette idée. Malheureusement comme toujours, les politiciens considèrent que les règles sont bons pour le petit peuple mais pas pour eux. Alors que la planète était interdite, ils ont commencés à s’y installer avec leur famille.

 Les politicien de Gaïa s'installent sur Terre (Albator)

Albator n’a pas aimé avoir été berné, il s’est retourné contre Gaïa et a libéré la matière noire de son vaisseau. Lorsque l’Arcadia s’est écrasé sur la terre, la matière noire s’est répandue rendant la planète inhabitable pour les humains comme pour les plantes. Gaïa a masqué cette terrible nouvelle en créant un hologramme de la terre qui se superpose à l’image réelle.
Albator aurait dû mourir dans le crash de son vaisseau, mais la matière noire l’a ressuscité lui et son vaisseau les rendant tous deux immortels (ce qui explique qu’il a plus de 100 ans).

La matière noire a détruit la terre (Albator)

Yama n’a pas l’intention de laisser Albator détruire l’univers, il aide donc son frère Esra à capturer Albator et son équipage. Après ça, il va sur la Terre pour se rendre compte de ses propres yeux de l’état de la planète. Sur place il découvre que la végétation a commencé à revenir, la planète n’est donc pas morte. Pour une raison obscure, cette révélation incite Yama à libérer Albator malgré ses tendances de psychopathe.
Il semblerait que Yama veut se servir d’Albator et de son équipage comme support logistique pour révéler au monde que la terre revit et qu’il n’est plus nécessaire de cacher son état via un hologramme.

Yama trouve une fleur sur Terre (Albator)

Gaïa pense au contraire qu’ils n’ont plus besoin de la terre et que l’hologramme suffit car de toute façon, personne n’est censé vivre sur cette planète (ils oublient un peu vite que la Lune a besoin de l’attraction d’une vraie planète pour tourner autour de leur hologramme). Ils décident donc d’utiliser un super canon géant pour détruire l’Arcadia et la Terre qui se trouve juste derrière lui.

La terre est prise pour cible par Gaïa

Le frère de Yama qui veut sauver le Terre va utiliser son vaisseau pour éperonner l’Arcadia et le dévier de la trajectoire de la Terre pour qu’elle ne soit pas touchée. Yama va entrer dans le vaisseau de son frère pour le combattre au corps à corps. Malheureusement le combat ne tourne pas à son avantage. Alors qu’il allait se faire tuer, Albator le sauve en tirant sur son frère.

Isra veut tuer Yama (Albator)

L’Arcadia enclenche ensuite un dispositif pour encaisser le super rayon laser tiré par la Coalition Gaïa. Grâce à la matière noire, il parvient à absorber cette énergie. Finalement malgré la trahison de Yama, Albator le garde à bord et lui confie même la barre. Il lui donne aussi le système qui permet d’enclencher le mécanisme pour « dénouer les fils du temps » (c’est-à-dire détruire l’univers) au cas où les hommes « referaient les mêmes erreurs ».

Yama prend la barre de l'Arcadia

 

Galerie

24 réponses à Albator, Corsaire de l’Espace (Film 3D)

  1. Vautour2B dit :

    Complètement d’accord avec votre critique… bravo !

  2. Vautour2B dit :

    Plus encore que tu ne le pense, car le frère de Yama, Ezra porte le même nom qu’un prêtre juif du V° et IV° avant J.C, qui a – je site le dico – « ..joué un rôle important dans la fixation de la Torah et peut être considéré avec Néhémie comme le fondateur du judaïsme « .

    • Charles-Edouard MANDEFIELD dit :

      Je doute que ce soit réellement une référence au judaïsme car le frère de Yama s’appelle Esra (Isora en V.O.) et non Ezra.

  3. Vautour2B dit :

    Dans les sous-titres du DVD c’est orthographier ‘Ezra’… par contre en vo, tu as raison, c’est bien prononcé ‘Isora’.

    Donc méa-culpa de ma part pour la version d’origine.

  4. DD Funky dit :

    Le film est bien réalisé techniquement mais l’histoire m’a déçu. Fan d’Albator depuis 1980, j’aurais préféré comme vous que l’histoire reste sur les fondamentaux du « Leijiverse », là j’ai l’impression que ce film a été surtout pensé pour le marché américain tant tout y est exagéré, comme pour la série Endless odyssey (j’ai pas aimé). Le scénario est abracadabrantesque: comment un vaisseau peut-il détruire tout l’univers? (surtout s’il fonctionne avec d’archaïques commandes à cables).
    Comme vous le soulignez l’arcadia est costaud, mais pas invulnérable: dans albator 78 il est « kaput » après un combat contre des dizaines de croiseurs sylvidres (épisode 39), il est aussi endommagé gravement à plusieurs reprises dans albator84. A mais c’est vrai j’oubliais la magie, une astuce scénaristique bien pratique.
    L’univers d’Albator c’est aussi le western galactique, avec tout une faune d’extra-terrestres et d’androïdes, là dans le film seul l’homme est une forme de vie évoluée, il n’y a personne d’autre dans l’espace…Bof, bof, bof…C’est pas ça le Leijiverse,

  5. Dariastr dit :

    Stop à la Nolanisation des grandes figures de la pop culture !
    Arrêtons cette hypocrisie qui essaye de nous faire croire qu’il faut rendre les héros tristes à pleurer pour les rendre respectable aux yeux des « intellectuels » ! Comme si la qualité d’un univers devait obligatoirement passer par le drame intégral et donner l’envie de se pendre…
    Depuis quand l’espoir est une tare qu’il faut absolument éradiquer ?
    Même Superman version Man of steel a le moral dans les chaussettes pendant presque tout le film (pénible à la longue…). Elle va se marrer Wonder Woman dans Justice League au milieu de cette bande de joyeux drilles ! (Quand on y pense, le traitement de Robin des bois par Ridley Scott, c’est pas mal non plus rayon bonne humeur)
    D’accord, Albator n’a jamais été un personnage qui transpirait la joie de vivre, mais il se battait pour un idéal, un monde qui pouvait devenir meilleur. Et s’il lui arrivait de laisser échapper un sourire, qu’il soit franc ou teinté d’ironie face à un ennemi qu’il venait de blouser, ça ne remettait pas en question l’intensité ou la valeur de sa cause (Sans parler du réconfortant quasi lâcher prise pendant ses entrevues avec Stellie). Alors pourquoi le plomber en le transformant en dépressif sociopathe qui ne croit plus en rien ni personne, et ne semble même plus attaché à qui que ce soit ?
    Sans en faire un optimiste benêt ou un cynique balanceur de vannes à la Iron Man, lui laisser au moins le goût de vivre n’aurait pas écorné le mythe ou fait de ses fans d’incurables décérébrés !
    On ne peut ignorer que la façon dont notre monde tourne vire franchement à la cata, et cela aura forcément influencé les scénaristes.
    Mais justement, au milieu de toute cette sinistrôse, on a besoin d’un héros qui croit encore que l’humanité peut s’améliorer et redresser le cap, pas d’un exécuteur qui se contente de nous punir en nous achevant sans sommation.
    Il n’agit plus en rebelle épris de justice mais en potentiel tueur de masses, jetant dans le même panier les gouvernants qui étaient les fautifs d’origine et la population civile, innocente qu’il cherchait avant à protéger.
    Difficile cette fois d’adhérer à son « éthique ». D’autant + qu’il n’est pas exempt de reproches avec quand même une sacrée boulette à son actif! (« Il ne pensait pas que ce serait aussi dangereux ». Non, tu crois ?!!)
    A commencer par cette exécution pure et simple quand il dégomme les navettes qui viennent d’atterir en douce : dans l’esprit d’origine, on peut supposer qu’il aurait d’abord cherché à faire connaître au reste de la population cette escoquerie des puissants et accompagné la révolte qui en aurait normalement découlé.
    Mais là, aveuglé par la colère, il agit sans réfléchir avec un remède se révèle pire que le mal ! Le chevalier au grand coeur de nos jeunes années, qui inspirait les garçons et faisait rêver les filles a du plomb dans l’aile…
    On comprend qu’il en ait plein le dos de porter sa croix et ressasser sa culpabilité depuis tout ce temps, mais sa méthode pour rattraper le coup est plus que contestable et n’a rien à envier à celle des autorités qu’il combat.
    A croire qu’il n’a fait que roupiller pendant ces 100 ans, vu qu’il n’a apparemment toujours pas compris la leçon en s’apprêtant à faire pire encore !
    Où est le statège qui avait presque toujours un coup d’avance sur l’ennemi quand le cerveau était aux commandes ?
    On y a perdu aussi ce qu’on aimait chez lui, ce côté désintéressé : exilé, condamné à mort, chassé de sa planète, il n’avait rien à gagner à titre perso à sauver l’humanité d’elle-même ou de ses ennemis. Et malgré ça il lui était impossible de la laisser courir à sa perte sans rien faire. Sans dec’, ça force le respect un tel dévouement…
    Pour un peu ça le rapprochait d’un Captain America, défenseur acharné de la liberté des peuples, quels qu’ils soient, et allergique à toute forme de totalitarisme.
    Et on le retrouve qui agit essentiellement pour soulager sa concience. On est limite chez le punisher : « tous des pourris, pas de quartier ! » ou Batman, qui agit d’abord dans un esprit de vengeance pour réparer un trauma personnel (alors qu’avec une bonne thérapie, le jeune Bruce Wayne aurait pu s’en remettre et devenir un réel bienfaiteur pour ses semblables !)

    Après ça y’a le problème du passage de relais avec Yama : non que l’idée soit mauvaise en soi, c’est vrai que plusieurs grands personnages de fiction ont ce côté transmission en secret d’une identité publique afin de créer et entretenir la légende d’un être immortel, mais c’est un comble d’offrir enfin à Albator les honneurs du grand écran pour le liquider dans la foulée !
    Encore après une saga en plusieurs films je dis pas, mais pas dès le premier !
    En + ils mettent un peu la charrue avant les boeufs puisqu’il ne meurt pas à la fin ! Alors à quoi bon désigner déjà un successeur ?
    J’avoue, quelques instant j’y ai cru en le voyant avachi et immobile après avoir donné le bandeau à Yama mais, ouf, au dernier moment on le voit bouger et causer (les scénaristes sont des sadiques…!)
    Ce qui était plaisant dans les autres versions (y compris Endless Odyssey malgré sa fin pour le moins perturbante !), c’est qu’on était ds un rapport mentor/élève avec le jeune qu’il recueille à bord de son vaisseau, afin que ce dernier trouve et prenne sa place dans le monde, mais pas pour le remplacer !
    Yama, t’es sympa, mais si tu veux un vaisseau, trouve-t-en un ! Est-ce qu’Actarus a laissé les clés de Goldorak à Alcor ?

  6. Dariastr dit :

    Avec de tout ce que j’ai consulté depuis la première fois que j’ai vu ce film, j’ai comme envie de le réhabiliter : loin d’être exempt de défauts (reconnaissons-le, il en est truffé !), il m’a quand même ensorcelée.
    Totalement passée à côté lors de sortie ciné à cause de l’atmosphère sombre qui se dégageait du peu de photos que j’avais vues à l’époque, et qui tranchaient avec l’image que j’avais gardée en mémoire (je vous parle d’un temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître…), j’ai lancé direct le dvd, sans même regarder les bandes-annonce, et là j’ai pris une claque :
    dès les premières notes j’étais ferrée ; ensuite la vision de l’Arcadia émergeant de la matière noire, splendide, me donnait déjà le regret de ne pas l’avoir vu sur grand écran. Et au balancer de gouvernail pour l’envoyer de fracasser contre l’autre vaisseau, j’étais conquise.
    Même en 2D, ça déchire !
    Mais il faut reconnaître que pas mal de trucs sont bancals…
    (cette fois j’ai réussi à faire court !)

  7. Dariastr dit :

    CRITIQUE ET ANALYSE :
    D’accord avec le côté ethnocentré qui veut que l’humanité n’ait croisé aucune autre forme de vie « intéressante ». Pour ce qui est des conditions de vie sur des planètes au départ inhabitables, ils sont l’air de s’être plutôt bien débrouillés sur Mars mais c’est + l’épuisement des ressources des planètes colonisées qui semble finalement poser problème.
    Mine de rien, quand on sait ce qui se passe ici et maintenant, que certains ont déjà en projet d’évacuer nos déchets ds l’espace et d’aller piller les planètes environnnantes riches en métaux précieux… On se dit que l’être humain n’est qu’une vulgaire sauterelle cosmique qui bouffe tout et ne laisse que désolation sur son passage… On est pas foutus de préserver une planète nourricière et on veut en + en saccager d’autres ! Ce film est visionnaire ! :-)
    Quant au côté Terre = point 0 de l’univers, encore dans un film américain ça n’aurait plus choqué grand monde mais là c’est vrai, c’est abuser : auraient-ils oublié que nous ne sommes que la « 3e planète après le soleil », une vague cité de banlieue ds une galaxie qui n’en est qu’une parmi des myriades d’autres ? Pour un peu c’était le soleil qui tourne autour de la terre et Galillée lui aussi se retournait ds sa tombe…

  8. Dariastr dit :

    ALBATOR EN SURFACE
    à quel moment est mentionnée la date 2977 ? j’ai déjà vu le film 4 fois (dont 2 en VO) mais j’ai pas vu passer ça !

  9. Dariastr dit :

    REMONTER AUX ORIGINES DU SUCCES
    Pour ce qui est de la personnalité d’Albator, on perd nos repères : où est cette âme quasi chevaleresque, et c’est quoi ces motivations aux antipodes de ce qu’on lui connaît ? A savoir le bien collectif, quitte à y laisser des plumes.
    Par contre, si on part dans l’idée de faire avec ce nouveau schéma, il y a très tôt des nuances : rien que dans l’échange avec l’ordinateur quand il répond « des doutes ? ce n’est pas/plus le moment d’en avoir ». On sent bien que lui-mm n’est pas totalement convaincu du bien-fondé de son projet mais qu’il s’est enfermé tt seul là-dedans et n’a pas de meilleure solution.

    Et j’avoue que j’ai trouvé justement plutôt pas mal cet effondrement quand il est libéré par Kei et Yama (visuellement ils se sont fait plaisir avec la posture à la Jésus sur la croix de son enchaînement) : on le voit se recroqueviller et se réfugier dans l’obscurité de sa cellule, comme s’il était honteux et à bout. Perso ça me donne précisément l’impression qu’il il retrouve un peu d’humanité en laissant enfin apparaître ses failles.
    Je reconnais l’influence de mes 2 chromosomes X dans ce que je vais dire mais…
    c’est pas trognon ce grand gaillard (qui était qd même prêt à tout faire péter) qui se met à chouiner devant une fleur ? J’ai l’air de me moquer mais honnêtement, c’est attendrissant cette larme de soulagement qui le libère de son fardeau : il a fait une brave connerie mais mais il reprend du poil de la bête en constatant que tout n’est pas perdu.
    Du coup quand lui retrouve l’espoir, nous on retrouve l’Albator qui croit à sa cause. Mais ne le dit pas avec les mêmes mots entre la vf et les sous-titres : pour les uns il a trouvé sa liberté quand les autres parlent de rédemption.

    Ce qui est vraiment dommage c’est que la raison de l’intensité de son lien à Toshirô soit à peine survolée. Ceux qui ne connaîtraient pas l’histoire doivent se demander pourquoi il parle à un ordinateur, vu qu’à aucun moment on évoque le transfert de l’âme ds la machine.

    Pour ce qui est des « plans à rallonge sur les histoires de coeur », je dirais que ça change du schéma classique du jeune révolté qui veut venger la mort de son père et ajoute une nouveauté dans le sens où le « méchant » de l’histoire pour une fois n’en a pas juste après Albator mais aussi un contentieux perso à régler en parallèle.
    Et mine de rien, pas si gourde que ça la Nami : déjà j’ai apprécié son coup de gueule contre Isora quand elle capte qu’il a l’intention de sacrifier son frangin, et pas si fragile et dévouée puisque :
    1-elle file en douce les infos concernant le kaleidostar à Yama
    2- quand elle comprend que la colère de son mari vient de sa situation à elle, elle n’hésite pas à se sacrifier pour le libérer et lui permettre de faire enfin son deuil.
    Car, magie de l’animation ou de la performance de l’actrice sous les capteurs, on le sent dans son regard quand elle décide de faire croire à Isora qu’elle ne l’aimait pas, pour le faire sortir de ses gonds et la débrancher. Fallait une belle détermination ! (ps, la version longue en VO montre la scène complète et franchement, c’est assez émouvant)
    Rien que pour ça on compatirait presque pour lui quand il sermonne Albator dans sa cellule en lui rappelant (à juste titre) que s’il voulait expier sa faute en se supprimant, il avait les moyens de le faire sans entraîner avec lui le reste de l’univers.
    Et quand ce dernier, dans un sursaut de provoc, lui balance qu’il n’est pas le seul à se complaire à vivre dans une illusion, l’expression d’Isora montre à quel point Albator a visé juste.
    La peine de ce qu’il vient de commettre se lit sur son visage, lui redonnant un peu de cette humanité qui semblait également lui faire défaut (vu ce qu’on dit de lui + tôt dans le film dès sa première apparition). Comme pour Nami, mention à la performance cap pour avoir saisi à la fois la crispation du visage et l’intense tristesse de son regard à cet instant là.

    D’accord aussi sur le fait de se demander à quoi sert l’équipage ? Pour avoir du monde pour piller les vaisseaux ? Soit, mais puisque l’Arcadia n’a besoin de rien, si c’est juste pour piquer des vivres qui ne serviront qu’à… l’équipage… en effet c’est idiot !
    Ah, non, peut-être qu’Albator ne mange ni ne dort plus, mais il continue de picoler, alors faut bien ravitailler !
    Blague à part, hormis les manipulations pour installer les oscillateurs (ce qu’il aurait probablement pu faire avec Mimé) il n’a besoin de personne à bord. Dc à moins d’en faire une sorte d’arche de Noé pour rebelles en mal de refuge, il n’y a en effet pas de raison objective à la présence de tout ce monde.

    Autre incohérence : au départ on nous dit que les humains n’ont croisé aucune autre forme de vie et on nous sort Mimé, qui a l’évidence ne vient pas de la Terre.
    Et à aucun moment le film ne nous explique comment Albator a pu rencontrer une
    extra-terrestre, ni pourquoi elle lui consacre sa vie (ce qui n’est quand mm pas rien !)

    Pour ce qui est de laisser la barre au jeune premier (mini-moi !), comme je n’arrive pas à m’y faire, je me dit qu’au lieu d’être un épilogue, c’est le prologue d’une nouvelle série d’aventures, un peu comme un jedi formerait son padawan…
    (j’ai pas dit que j’arriverais TOUJOURS à faire court !)

  10. Dariastr dit :

    REVOIR LE DESIGN DE L’ARCADIA
    Même si j’ai lu ds un article que « du moment qu’on a un crâne à la proue et une cabine de caravelle à la poupe, on peut mettre ce qu’on veut entre les 2 on a l’Arcadia », j’avoue que ce design très organique frôle le plagiat de Giger et perd en fluidité dans les lignes.
    Et qu’il est sinistre ce vaisseau…
    On peut être maudit et rester élégant, surtout pour un bâtiment qui est considéré comme un foyer pour son équipage. Sans blague, c’est si cosy ces vertèbres au plafond du pont de commandement…
    Quant à la cabine du capitaine, elle est devenue une espèce de salle de bal pleine de vide tellement hype avec son éclairage à la bougie pour siroter un verre au XXXIe siècle !

  11. Dariastr dit :

    SYNTHESE
    Autant je suis d’accord sur le fait qu’on peut rester fidèle à l’esprit d’une oeuvre tout en la dépoussiérant, autant je n’ai pas eu cette sensation d’ennui : dès la première image j’avais embarqué.
    Mais je reconnais qu’au générique de fin, l’information est arrivée au cerveau et « hein, quoi ? nan….. »
    Il a y a un paquet de grosses ficelles qui permettent de se demander si les scénaristes ont bouclé ds l’urgence ou s’ils se st dit « plus c’est gros + ça passe ».
    Et ce monde rétro futuriste semble effectivement avoir calé sur certaines avancées technologique majeures. Et encore plus improbable que de laisser Isora croupir dans son fauteuil, comment peut-il à cette époque y avoir encore des lunettes ? On maîtrise la téléportation mais pas des mirettes défaillantes ?
    Pour le coup de la manette des gaz, là ils ont filouté en faisant dire à Albator qu’il passait en mode manuel puisque l’électronique ne répond plus !

    Ce qui m’étonne le + concernant la mort d’Isora c’est le fait qu’on le croit à l’agonie sur l’Okeanos mais il rend son dernier souffle sur l’Arcadia ! Il a du piquer un sacré sprint Yama !
    Ce qui me chiffonne c’est surtout le fait qu’Albator l’a shooté dans le dos. Même si c’était pour sauver la peau de Yama, je tique sur la méthode, indigne d’un personnage qui érige l’honneur du combattant en vertu cardinale.

    Si j’ai bien compris la fin, s’il a épuisé son stock de matière noire, il redevient un humain « ordinaire » et son vaisseau perd sa capacité de régénération ?
    Mais alors pourquoi le drapeau se reconstitue au décollage ? Le simple fait d’avoir fait halte sur Terre a rechargé les batteries ou bien ?

  12. Dariastr dit :

    ANECDOTES
    Mimé : elle a gagné des pupilles, une bouche (et piqué les oreilles de spock) mais elle a perdu sa harpe au passage (ça aurait donné une atmosphère trop joyeuse).
    Dommage qu’elle serve essentiellement de porte-parole à Albator alors qu’on l’a connue comme étant la voix de la sagesse, celle dont l’avis lui est précieux.
    Même si leur échange du début montre l’importance qu’il accorde à sa parole, elle semble être + là en « accessoire machiniste » qu’en membre à part entière de l’équipage. Pour preuve, Yattaran qui explique à Yama qu’ils ont du mal à la comprendre alors qu’avant ils se prenaient des cuites ensemble !

    A quel moment il est fait état d’une immportalité de Harlock ds Endless Odyssey ? Puisque justement au début il surprend tt le monde en réapparaissant car beaucoup le croyaient mort depuis longtemps.
    Par contre, je l’ai pas rêvée la flaque de sang qui tombe à ses pieds juste avant son dernier assaut sur les soldats de Gaïa ? Avec le « splotch » qui va bien et un zoom sur la petit mare au moment où il s’élance.
    Mais… ça vient de quelle blessure au juste ? Et c’est censé signifier quoi ? Qu’il est juste redevenu mortel ou que la fin est vraiment proche ?

    La douche de Kei… Pendant que certains ont du se rincer l’oeil, j’ai remarqué que son dos était zébré de cicatrices : elle a du morfler au combat (ou peut-être avant de rejoindre l’Arcadia) ; malgré son air de poupée, faut apparemment pas trop la chercher !

    La confrontation finale : inutile vu que l’enjeu n’est absolument pas le même que dans Endless Odyssey. ça me donne surtout l’impression qu’Albator vient chatouiller la nuque de Yama parce qu’il a la flemme de se déplacer pour l’interpeller. Au final pour se laisser convaincre sans trop de difficulté que (je traduis) : après avoir traversé tout ça ce serait un peu con de claquer bêtement maintenant….
    Mais au moins là on est fixés : on sait que le gamin décide de ne pas le buter et qu’il ne se fera pas liquider en remerciement !
    Quelques variations entre la vf et les sous-titres donnent des interprétations un poil divergentes de la même scène.
    Donc si c’est juste pr le clin d’oeil parce que visuellement ça rend bien, c’est franchement capillotracté !

  13. DD Funky dit :

    Perso j’ai pas aimé l’histoire même si le film est très bien réalisé, c’est trop hollywoodien dans le ton.
    En plus ce film verrouille toute possibilité de nouveaux films avec des extra terrestres, puisque dans l’histoire il est clairement expliqué qu’il n’y a personne dans l’espace à part les humains, donc par exemple pas de belles sylvidres à l’horizon, c’est triste non? (Sur le plan extra-terrestres le manga dimension voyage est bien plus intéressant).
    Comment se fait-il également qu’en 2977 on ne soit toujours pas capable de contrôler la démographie et qu’on laisse celle-ci devenir envahissante au point de consommer toutes les ressources des autres planètes?
    Oui, c’est vrai aussi, des lunettes en 2977 c’est archaïque et une manette des gaz comme sur un bon vieux rafiot diesel là je m’interroge.

  14. DD Funky dit :

    Depuis le onze septembre 2001 et l’attentat des tours jumelles les américains sont en pleine sinistrose, et ça transparait dans la trilogie de batman de Nolan, perso je n’aime pas, trop déprimant, pas d’humour, du glauque à tous les étages….
    Ce qui m’a causé la plus grande déception: le remake de la saga Battlestar Galactica, on est passé d’un univers à la star wars à un autre plus terminator, avec ambiance glauque, musique triste, là aussi j’ai pas acheté la série, je me suis rabattue sur la classique, celle de 1978 – 1980.
    Ceux qui font ces remakes jugent que les anciennes versions sont excessives, qu’elles attachent trop d’importance au fait que les héros soient emphatiques.
    C’est vrai c’est tellement plus « plaisant » de contempler des psychopathes alcooliques et parfois camés, paumés, dépressifs et n’agissant que pour leur pommes.
    C’est d’ailleurs un des traits de la société actuelle: la sinistrose; Quelles couleurs sont à la mode depuis dix ans:le gris et le noir, dans la plupart des séries les décors sont gris, et les protagonnistes tirent des gueules d’enterrement.
    Ce film albator n’échappe pas à la règle, et bien moi comme Albator (le vrai) je refuse « cette mise au fer morale »;
    Oui à l’optimisme, c’est la seule manière d’avancer; S’encroûter dans la négativité ne pourra que nous nuire.

  15. Dariastr dit :

    LA « MINUTE » GIRLY
    J’assume la tonalité définitivement pas rationnelle de ce qui va suivre.
    Donc si vous n’avez pas l’âme d’une ado en pleine ébullition hormonale (ou que vs n’êtes pas gay) ce qui suit ne va probablement pas présenter un grand intérêt pour vous !

    On aura beau disserter pendant des heures sur la qualité du scénar, des effets spéciaux, du mecha design etc etc, y’a un truc sur lequel le film jouait aussi sa crédibilité : l’allure l’Albator.
    Comment allaient-ils passer le cap du physique réaliste en gardant les codes d’un
    personnage de dessin animé?
    J’avoue que, même si j’ai été scotchée à mon canap par la musique dès l’ouverture
    et la vision du crâne de l’Atlantis (oui à ce moment je ne savais pas encore que son
    vrai nom était l’Arcadia) qui se fracasse contre le vaisseau ennemi, LE truc que je
    voulais voir par-dessus et que j’appréhendais tout autant (de peur d’être déçue)…
    ben c’était lui. Parce que, gamine, il me fascinait le bougre ! (Capitaine Flam ou
    Actarus étaient peut-être pas amochés et mieux peignés, mais y’a pas photo, il les
    surpassait tous…)
    Verdict : la vache c’est au-delà de mes espérances, nom de d… c’qu’il est beau !
    Je sais, c’est idiot de dire ça d’une image créee de toutes pièces mais franchement, même s’il existe pas, il a de la gueule le mec !
    Déjà, il a pas une tête typiquement ricaine, genre tout en muscles, mâchoire carrée et sourire carnassier, et rien que ça c’est cool ! On est + dans un type européen mais avec qqchose d’ailleurs, comme issu d’un métissage multiple, un peu à la Keanu Reeves (oui ado au début des 90′ ça laisse des traces…)

    Avant ce film combien d’autres se sont cassé les dents à transposer une image de BD ou cartoon en un personnage qui ne soit pas ridicule en étant trop fidèle ou au contraire trop éloigné de ce qui le caractérise ?
    Ici on retrouve tout : la balafre, les cheveux en bataille, la combi à tête de mort, les fermeture éclairs, l’épée, la cape…
    Et ça fonctionne ! Pourtant sur le papier c’était quand même sacrément casse-gueule !
    Si je suis un peu sceptique en ce qui concerne l’ajout des cuissardes (Francis Lalanne sort de ce corps !), le gilet-armure et les « bracelets » (?) de biceps, la combi seconde peau genre Edward Scissorhands fait son petit effet.
    Par contre ils sont pas un peu fétichistes des pieds ? Le nombre de gros plans sur le bas des bottes est intrigant (ou alors ils sont super fiers de leur design ?)

    Je suis curieuse de savoir quelles ont été leurs sources d’inspiration : invention totale ou ils se sont basés sur des personnes existantes ? Si c’est ça je veux des noms !!!!
    Mais c’est à se demander s’il y a eu plusieurs équipes chargées de son visage car d’un plan à l’autre je trouve qu’il se ressemble pas toujours. Mais comme il est canon à chaque fois, finalement c’est bonus !

    Un article de magazine justifiait sa tignasse ondoyante (car ses cheveux comme sa cape
    bougent même sans un souffle d’air) comme sont une extension de sa personnalité et, je cite, « parce qu’il est classe » ! (Je dirais même : parce qu’il le vaut bien ;-)
    En + ils lui ont donné des reflets cuivrés (on m’enlèvera pas l’idée que dans les DA son châtain tire quand même sur le roux, c’est chou…)

    Ils ont même pris soin de ne pas lui faire un physique trop parfait en lui ajoutant une petite bosse sur le nez. On la voit bien sur les vues de profil, et même ça il le porte bien !

    Et pour souligner le fait qu’être immortel c’est pas forcément l’éclate, ils se sont même amusés à lui coller des cernes sous son bel oeil en amande.
    Si dans le film ça passe parce que ça reste discret, sur certains visuels franchement, ça jure : sur le coffret collector dvd-bluray : blafard et l’oeil noir, il a l’air d’un mort-vivant!
    L’affiche est pas mal non plus : il a l’oeil rougi d’un lapin de labo…
    Quant à la figurine du coffret collector, c’est encore pire : on dirait qu’il a un oeil au beurre noir ou qu’il s’est pris pour un panda ! (ou alors ils ont « offert » les ratés qu’ils ne pouvaient pas commercaliser en l’état)

    A contrario, j’adhère pas au pré-visuel qui annonçait le film ou les premiers produits dérivés : avec ce drôle de rictus et le regard torve, il a l’air au mieux cynique, au pire sournois. Expression plus qu’inhabituelle qui ne rend pas justice à la personnalité de notre pirate préféré.

    Mais à la différence de Harlock Saga, ils n’ont pas commis le sacrilège de lui coller des yeux bleus !

    Comme certains personnages, étrangement ce qui fait son charme, c’est qu’il fait toujours un peu la gueule.
    Pour rappel, les rares fois où on le voit se marrer dans les séries animées, il a l’air un peu benêt. D’ailleurs, imagine-t-on Wolverine se bidonner sans perdre sa crédiblité ?
    D’où ce paradoxe : même si on lui souhaite de vivre un peu + de moments de joie
    (parce que là il a vraiment l’air d’être au bout du rouleau), faut reconnaître qu’il porte bien l’air renfrogné !

    En comparaison, Yama (qui est quand même pas mal non plus) reste dans la case des gamins, avec un côté minet un peu trop lisse. Pour un peu on le met en blond et on pourrait le confondre avec Kei (qui a hérité au passage d’une mâchoire longue comme un jour sans pain à la Céline Dion!)

    L’art book nous montre des portraits comme peints des personnages principaux qui sont de toute beauté. Un bémol, celui d’Albator le montre un brin joufflu, ce qui tranche avec le visage fin qu’on lui connaît (et Toshrô a un petit air de Lennon qui auraît un peu empâté)

    Quand on y pense, il y a 2 archétypes du mâle alpha :
    - le populaire, type surfeur californien blond au sourire éclatant avec une nuée de minettes au bras, et entouré d’admirateurs
    - le brun ténébreux, drapé dans son mystère avec souvent un côté rebelle solitaire, le faux dur au grand coeur qui ne se laisse pas approcher facilement.

    Là où parfois le 1er va illustrer le boy scout propre sur lui, genre gendre idéal bien élevé, l’esprit sain ds un corps sain, le deuxième a un charme plus vénéneux :l’insoumis qui refuse l’autorité quand il la juge abusive. Qui semble froid et distant mais qui se montre d’une loyauté à toute épreuve envers ceux à qui il a donné sa confiance.
    Quand le capitaine de l’équipe de foot sera plutôt du côté des gagnants, quitte à s’entourer essentiellement de faire-valoir, le « marginal » loin de tte idée de popularité, et animé d’un grand sens moral, se rangera du côté des outsiders, généralement méprisés car ils ne rentrent pas ds le moule, trop intelligents, ou pas assez beaux pour être pris en considération (Hein, Toshirô!).
    D’ailleurs ce genre de personnage est souvent issu de la « classe dominante » ou d’une élite qu’il a choisi de renier (quitte à entrer en conflit avec) pour vivre en accord avec ses valeurs.
    Inutile de préciser lequel a ma préférence !

    Donc si l’Arcadia recrute, je postule !

    • dariastr dit :

      A contrario j’ai un peu de mal avec le design des nouveaux mangas, dimension aventure : entre les yeux exagérément allongés, au point de paraître féminins (c’est Albator quand même, pas Lady Oscar !), les abdos saillants sur certaines couv’ et le must, la fermeture éclair qui descend jusqu’à l’entrejambe de la combi et lui donne un air de vieux slip kangourou, c’est pour le moins étrange… Surtout pour un dessin qu’on me vend comme « plus réaliste » ! Le dessin du crâne a lui aussi été relooké et j’adhère pas franchement… Mais bon, j’imagine qu’à la longue on s’y habitue.
      Pour les personnages féminins c’est encore mieux : dans le premier tome elles sont affublées de poitrines tellement généreuses qu’on les croirait sorties d’un film de Russ Meyer Même Pamela Anderson aurait eu l’air d’une planche à pain à côté ! Etrangement, ce fut ramené à des proportions nettement plus raisonnables dès le chapitre suivant.
      Avec j’y pense, une révolution dans la charte graphique des sylvidres : l’espionne qui se fait dégommer dans le bar avait les cheveux courts ! Tout fout le camp…
      Mais je m’interroge surtout sur le fait que Matsumoto livre ses nouvelles histoires en binôme : ds certaines interviews il laissait entendre que son œuvre périrait avec lui. Alors soit il a changé d’avis et forme son successeur, soit il arrive plus à dessiner et se contente d’oeuvrer sur le scénar.

  16. Dariastr dit :

    LA MINUTE MAUVAISE FOI
    (parce qu’il faut bien équilibrer après la parenthèse « l’homme de mes rêves est une image de synthèse »…)

    - Pour le fun, l’entretien d’embauche aux méthodes expéditives du début, qui nous rappelle qu’on est chez les pirates et pas les bisounours, est finalement plutôt politiquement correct : on voit 2 des 3 recalés barbotter tranquillement dans le lac qui était sous le vaisseau pendant que l’Arcadia repart et on revoit les 3 intacts de retour au bar peu avant le générique de fin.

    - Pourquoi il n’y a plus de toubib à bord ? Qu’ils aient voulu ôter le côté cartoon de la cuisinière et du chat, pourquoi pas, mais il doit bien y avoir des bobos à soigner de temps en temps…

    - OK pour le camouflage optique du ratelier à bombes gravitationnelles mais concrètement, il est planqué où ce bazar ?
    Il est physiquement relié à l’Arcadia pour le suivre à la trace en cas de téléportation (et comment il percute pas les vaisseaux ennemis lors des affrontements ?) ou il les suit à bonne distance genre l’îlot de l’ombre de la mort (mais ds ce cas, comment ils le perdent pas en passant en téléportation) ?
    D’ailleurs, on nous dit qu’il a piqué les 100 bombes 5 ans après la fin de la guerre. Il lui a quand même pas fallu 95 ans pour installer les 97 premières ?
    Avec un vaisseau qui maîtrise la téléportation, on peut pas dire que ce soit le fait du temps de trajet d’un point à un autre…

    - Le trip centenaire est bien commode pour rameuter les anciens gamins devenus quadras : même si on a vieilli, il reste plus « grand » que nous !
    Pratique quand on veut lui donner une position de mentor. Au moins comme ça, même si on a pris de l’âge, lui aussi, du coup il reste notre aîné. Avec l’avantage que lui ne subit pas les outrages du temps et garde une apparence juvénile du plus bel effet !
    A la sortie du dvd, un article indiquait qu’il a eu une importante proportion de spectatrices parmi les personnes qui ont vu le film. On se demande bien pourquoi…

    - Quand Albator vient sauver Yama des vapeurs toxiques pourquoi il a un masque de protection vu qu’il est censé être immortel ? Et s’il doit être équipé, pourquoi pas avec un casque intégral comme les autres ?
    D’accord visuellement ça a de la gueule mais un peu de cohérence de temps en temps ce serait pas du luxe !

    - Pendant leur retour vers l’Arcadia, quand Albator rend son arme à Yama en « l’autorisant » à le liquider si l’envie lui venait de nouveau : « toi tu y arriveras peut-être sans trembler » donc il aurait quand même essayé et c’est parce qu’il en a pas eu le cran qu’il en est arrivé au plan B : « on efface tout et on recommence « . Pas étonnant qu’il tire une gueule d’enterrement pendant tout ce temps vu qu’il porte le poids de sa faute ET de sa lâcheté.

    - Accessoirement, je n’ai toujours pas compris comment Toshiro est censé avoir sauvé la civilisation de Mimé avec 4 filles en tout et pour tout, qui se sont finalement entretuées lors de l’affrontement entre les death shadow.
    On notera que ça n’a pas l’air de déranger particulièrement Mimé qu’Albator soit à l’origine de la 2e extinction de son espèce !

    - De profil le death shadow ressemble à un requin ; avec les lignes rouges des flancs on dirait les peintures sur les chasseurs de 39-45 qui les montraient gueule ouverte, ttes dents dehors.
    Avec un petit côté Alien déjà sur l’avant des bâtiments : longue masse arrondie, lisse et sombre comme la tête de la grosse bête sans yeux.

    - C’est normal que les uniformes des soldats de Gaïa se ressemblent autant à 100 ans d’écart ? Si on compare ceux d’Albator et Toshirô et celui de Yama quand il porte sa tenue militaire, ils ont un peu l’air de sortir de la même penderie.

    - Histoire de faire ma mauvaise langue, c’est bien beau de faire tout un foin sur quelques fleurs mais faudrait voir à éviter de les cramer avec les réacteurs en repartant !

    - En France on sera plus les seuls à se taper la honte d’avoir modifié les noms des personnages, le livret de la BO nous apprend que pour l’international Yattaran est devenu Yulian, et Yama s’appelle désormais Logan (ils s’attendaient à lui voir pousser des griffes ou bien ?) et Mimé agrandit sa collection de variantes avec un délicat Mimay.

    AU FINAL
    Après ces multiples visions (sur un temps assez resserré) j’aime l’idée que ce soit film soit une sorte de prequel : comme pour nous présenter l’évolution d’un personnage de base idéaliste et droit, mais agissant comme un petit con (faut dire ce qui est) : impulsif et égoïste.
    Un orgueilleux immature qui va fauter, s’amender et s’améliorer pour devenir celui qu’on connaît (et qu’on apprécie).
    Comme s’il avait lui-mm été un Tadashi en colère avant de devenir un meneur réfléchi, altruiste et d’une honnêteté sans faille.
    Après tout, il est assez courant dans les sagas populaires de trouver un chapitre où le héros tombe de son piedestal, touche le fond pour revenir, réconcilié avec lui-même, et de fait plus valeureux et motivé qu’avant.
    Mimé n’explique-t-elle pas à Albator qu’il doit accepter l’idée même de sa faute pour enfin pouvoir la réparer et avancer ?

    Sur la fin, on retrouve les bases qu’on connaît: il a un espoir, et combat pour l’humanité (et plus contre elle), veut protéger la Terre et ne ment plus à son équipage (qui démarrait gentiment une mutinerie quand Yattaran et Kei ont compris ses réelles intentions)

    Et on peut espérer qu’il assumera désormais ses choix et ne laissera plus Mimé parler à sa place parce qu’il n’est pas fier de ce qu’il a à annoncer. Rappelons que le vaillant capitaine, il l’a pas ramenée sur ce coup-là quand il a fallu expliquer le pourquoi du comment de sa boulette et de son projet de « réparation » (il était tellement avachi dans son fauteuil qu’un peu plus et il dégoulinait par terre)

    La version longue réintègre ce qu’il dit à Yama avant son intervention sur les ondes générales, nous rappellant son attachement viscéral à la liberté, celle des pensées comme des êtres.

    La courte scène entre Mimé et lui quand il lui demande de libérer toute la matière noire nous montre enfin l’affection qui les unit, autant par la tendresse de son geste à elle que sa façon à lui d’accompagner de la main son corps qui s’élève avant la désintégration.

    Et le dernier plan nous laisse entrevoir qu’ils repartent tous pour une nouvelle bataille, comme si l’histoire de l’Arcadia, son capitaine et son équipage démarrait vraiment. (Perso, s’ils avaient ajouté « à suivre » ça m’aurait pas déplu)

    • Dariastr dit :

      Juste parce que j’avais oublié ça :
      Le seul intérêt (s’il en faut vraiment un) de cette histoire de longévité plus que centenaire, c’est qu’elle justifierait en cas de suite comment il peut, malgré un physique en apparenc encore jeune,, avoir la sagesse d’un vétéran.
      D’ailleurs j’attends de voir comment Dimension Voyage va justifier son physique de jeune premier alors que Mayu affiche joyeusement 14 ans et qu’il n’était quand même plus un gamin lors de sa rencontre avec Tochirô

  17. dariastr dit :

    Juste pour prévenir : si d’autres étaient comme moi intéressés pour acheter le N°3558 du 08 novembre 2013, oubliez ! Il n’y a absolument rien dedans au sujet du film. Je ne m’attendais évidemment pas à un dossier de 50 pages vu le type de revue mais au moins une chronique, critique (probablement même négative) mais hormis la couv’ qui doit être une personnalisation d’abonné et reprend l’affiche, on trouve juste la date de sortie !
    Déçue je suis…

  18. Dariastr dit :

    Petit retour sur le dressing de Harlock et ses copains : on a déjà parlé de la combi du capitaine et des uniformes des soldats de Gaïa qui ont abandonné le textile pour un cuir d’assez bon effet (qui tranche d’autant + avec le velours/pyjama de la version de 84 !)

    Pour avoir découvert récemment le film « Battleship Yamato » (sorti en 2011), j’ai constaté la même évolution de stylisme.
    Et leurs blousons de cuir genre motards rendent d’ailleurs plutôt bien (probablement même mieux que des tuniques en tissu).
    Alors effet de mode général vu que les deux sont sortis à très peu d’années d’intervalle ou le premier a franchement influencé l’autre ?

  19. Dariastr dit :

    Diiiingue : mon programme télé a fait e la pub pour ce film quand il est passé sur une des chaines de canal la semaine dernière, faut que je vous retrouve ça, ça vaut son pesant e cacahuètes !

  20. Dariastr dit :

    Juste à propos de l’ending « Be the light » de One Ok Rock : je suis pas franchement fan, c’est trop chouinant pour moi et ne rend pas hommage à mon balafré (que justement j’imagine + rock n’ roll). Même si j’avoue que j’apprécie un peu + cette chanson depuis que j’ai vu les paroles qui pour le coup collent plutôt bien au thème.
    Mais srtt pourquoi il ont pondu cette sorte de ballade alors qu’ils ont été capable de nous l’encercler de 2 titres qui crachent plutôt pas mal pour les ost des Rurouni Kenshin (les 2 premiers live action parce que le 3e c’est de nouveau mou du genou) ?
    D’ailleurs, ils sont abonnés aux héros à forte personnalité capillaire ou bien ?

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