Les livres

Isaac est du genre qui aime se faire détester, il passe son temps à faire les quatre cents coups aux habitants du village, il est tellement invivable que tous les locataires de son immeuble ont fini par déménager. Isaac apprécie cette solitude, il n’aime guère la compagnie de ses congénères. Tout va pour le mieux jusqu’à ce qu’Aly l’alligator emménage au rez-de-chaussée. Voilà qui est contrariant, Isaac ne compte pas laisser cet intrus prendre ses aises, il est temps d’échafauder un plan pour le dégager.

Joris a décidé de jouer au cow-boy. Pour se déguiser, il a sorti le chapeau et le ceinturon. Le résultat est convaincant, mais Kerubim propose de l’améliorer en lui prêtant une étoile de shérif. Joris demande alors à Kerubim s’il a autrefois endossé le rôle de gardien de la loi. Pour toute réponse, Kerubim commence à lui raconter comment il a obtenue cette étoile et pourquoi ce poste temporaire a failli lui coûter la vie.

Après les romans Wakfu, Bayard s’attaque à la série Dofus aux trésors de Kerubim. La logique est la même, chaque tome a une construction narrative similaire à un épisode : Joris découvre un objet magique ce qui sert ensuite de prétexte à Kerubim pour lui permettre de raconter une histoire sur la façon dont il l’a obtenu.

Bonolon, le gardien de la forêt qui exauce les vœux des animaux ou des hommes en détresse, fait son retour à travers 5 nouvelles histoires passionnantes abordant des thèmes variés et profonds.
Le titre de cet ouvrage reprend celui de la première histoire qui nous raconte la mésaventure d’une jeune tortue qui retourne sur son île natale et découvre qu’il ne reste rien de la végétation luxuriante qu’il y avait dessus. Les hommes ont rasé la forêt et, sans elle, la pluie a raviné la terre jusqu’à la roche. La petite tortue demande de l’aide à Bonolon pour l’aider à reverdir ce sol rocailleux devenu stérile, mais le prix à payer sera lourd.

Shinya, un apprenti peintre en bâtiment, conçoit sa profession comme celui d’un artiste qui ne se limiterait pas à une simple toile. Sa peinture impacte directement le paysage, tout le monde peut en profiter et pas seulement le client. Sa mère lui raconte que sa vision de son travail est similaire à celle qu’avait son père qui exerçait le même métier. Shinya ne l’a pas connu, son père est mort d’une crise cardiaque avant sa naissance. Il avait accepté un travail en France et, à son décès, il fut enterré là-bas.
En quête d’identité, Shinya va quitter le Japon pour partir en pèlerinage dans ce pays lointain pour retrouver la tombe de son père. Ce voyage deviendra pour lui un rite initiatique qui l’influencera pour le reste de ses jours.

Juste après la fin de la diffusion de la série Kerubim, pour prolonger l’aventure sous forme papier, l’éditeur Dragon d’Or a publié quatre livres d’activés à l’attention des plus jeunes (de 4 à 8 ans).
On aurait pu redouter que l’éditeur se contente de reprendre des captures d’écran extraits de la série pour bricoler une histoire, mais heureusement il n’en est rien. Ces livres sont truffés d’illustrations originales réalisées par le studio Ankama à l’origine de l’animé. Cette collaboration étroite a permis non seulement de respecter l’esprit graphique, mais surtout de retranscrire aussi l’ambiance et l’esprit d’origine.

Ce livre se rapproche beaucoup du Donjon Maudit car il regroupe des activités variés faisant appel à la réflexion, la principale différence étant que les pages n’ont aucun lien les unes avec les autres car il ne s’agit pas d’une aventure à suivre. L’autre différence et que certains jeux peuvent se jouer à  plusieurs comme le Jeu de l’oie ou le Jugement des Douze.

De la collection des livres d’activités sur Kerubim, cet ouvrage est probablement celui qui s’adresse aux plus jeunes. Pas besoin de compétences particulières en dessins, il suffit de savoir coller des stickers et d’aimer l’univers de Dofus.

Ce livre se démarque de la plupart des livres de coloriage et dessin par une approche plus didactique. Au lieu d’aligner des pages à colorier sans aucun rapport les unes avec les autres, le livre se présente comme un parcourt où chaque page est une étape incluant un défi à relever. Chaque épreuve accomplie est récompensée par l’obtention d’un sticker à coller sur une carte du Monde des Douze ce qui permet à l’enfant d’évaluer sa progression.

Sur la couverture il est précisé « L’album dont tu es le héros » ce qui laisse sous entendre qu’on a à faire à un livre similaire au tome 1 de Dofus : Les vents d’Emeraudes. En réalité l’approche est très différente et le lecteur n’a qu’un contrôle limité sur le déroulement de l’histoire. Il n’existe qu’une seule et unique fin qu’on peut atteindre en prenant plus ou moins de détours.