Fast & Furious 1 : Mazda RX-7 – ech 1/18 (Joyride)

Mazda RX-7 Fast and Furious ech 1/18 Joyride

Apparue dans le premier film de Fast and Furious, cette voiture est iconique car c’est la seule voiture japonaise qu’a piloté Dominic Toretto lors d’une course. Dans les films suivants, les scénaristes ont décrété que le personnage apprécierait exclusivement les voitures américaines pour contraster avec Brian qui ne pilote que des japonaises. Cette Mazda RX-7 FD3S est donc un véhicule à part, c’est en quelque sorte l’exception qui confirme la règle.

Ce modèle réduit n’est pas aussi recherché que la Dodge Charger de Toretto, mais sur le marché de l’occasion, sa côte d’amour ne semble pas faiblir au fil des années, il était donc temps de faire un rétro test pour se pencher sur son cas et voir s’il peut satisfaire les fans de la saga Fast and Furious.

Dimensions : 22,5 x 10,7 x 6,5 cm
Poids : 857 g (1302 g avec le packaging)

Critique et analyse

Bien que Dominic Toretto ne jure que part les Muscle Car américain, il n’est pas si étonnant que cela qu’il se soit intéressé à la RX-7 car elle est techniquement un peu à part. En effet, elle ne dispose pas d’un moteur classique à pistons mais d’un moteur rotatif de type Wankel. L’avantage qu’un tel moteur est sa compacité et sa légèreté. Ce gain de poids est un élément crucial lorsqu’on cherche la performance. Seul Mazda a vraiment utilisé ce type de moteurs pour de la grande série. La RX-7 était une vraie légende ce qui explique que l’on retrouve des RX-7 dans les deux films suivants de Fast & Furious, mais aussi dans des séries sur le street racing telles qu’Initial D. Les seuls inconvénients des moteurs rotatifs étaient leur fragilité (faute de gens qui savaient les entretenir correctement) et une consommation élevée de carburant, ces raisons ont fait que cette technologie a finalement été abandonnée.

 

Carrosserie

Le véhicule du film avait quelques différences avec la RX-7 de série : les phares rétractables avaient été remplacés par des phares fixes Lexan qui sont plus aérodynamiques, Toretto avait installé un kit Veilside Aero bodykit et remplacé l’aileron d’origine par une version en carbone et aluminium issu de la compétition. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le fabriquant de ce modèle réduit s’est donné la peine de reproduire fidèlement tous ces éléments, y compris les autocollants dont pas un seul ne manque.

Les jantes VeilSide ont été parfaitement reproduites, ses rayons sont tellement serrés qu’on arrive à peine à distinguer le disque de frein qui est derrière, c’est peut-être pour cette raison que le fabriquant s’est dispensé de mouler les mâchoires et plaquettes de freins, mais il faut admettre que ce manque n’est pas gênant car d’extérieur, la voiture rend très bien. Il est donc difficile de trouver quoi que ce soit à reprocher.

 

En ce qui concerne les parties mobiles, il n’y a rien à redire, portes, capot et coffre s’ouvrent. Les roues avant sont directionnelles et connectées au volant.

Lorsqu’on retourne le châssis, on déchante un peu, ce n’est pas aussi catastrophique que la Daytona de Toretto que nous avions testée, mais le fait qu’une grande partie de la ligne d’échappement soit directement moulé sur le châssis est du plus mauvais effet. A part ça, l’ensemble est assez correct pour un modèle de ce prix.

Moteur

A aucun moment on ne voit le moteur durant le film, mais la seule chose dont on est certain, c’est que le bloc 2,6 litres de 240 chevaux n’était pas dans sa configuration d’origine étant donné que Toretto avait installé un système d’injection NOS. Quand on ouvre le capot on est assez déçu, le bloc est uniquement en noir et gris ce qui est un peu tristounet. On regrette surtout que rien n’évoque la compétition, il n’y a même pas de barre anti-rapprochement et les deux turbos ont une entrée d’air commune alors qu’en général ceux qui retravaillent leur bloc en profitent souvent pour mettre un filtre par turbo. Le bloc a toutefois le mérite d’être détaillé, tous les éléments standard sont présents.

Intérieur

L’intérieur est assez fidèle. Le beige de l’habitacle fait contraste avec les éléments noirs, les deux manomètres situés sur le montant du pare-brise sont bien présents et on retrouve même la ceinture quatre points moulée sur les sièges.

 

On peut voir que le dossier des sièges basculent ce qui nous permet de réaliser que la ceinture n’est pas fixée au châssis mais sur le siège lui-même ce qui n’est probablement pas le cas sur le modèle d’origine (sinon, l’intérêt en terme de sécurité est nul ^^).

 

En ce qui concerne les sièges, même s’ils sont bien faits, on est un peu déçu que l’assise du siège passager ne se relève pas pour nous montrer les six petites bouteilles de NOS cachées en dessous.

On voit que le volant d’origine a été remplacé par une version sport. Contrairement à la Mistubishi Eclipse du même fabricant, l’absence de boutons pour enclencher le NOS est tout à fait normale car sur ce véhicule, l’interrupteur était dissimulé derrière l’interrupteur des feux de détresse. Le volant et donc bien conforme au film.

 

Le tableau de bord est riche en détails, le seul défaut concerne le levier de vitesse, le fabricant a mis le pommeau d’origine alors que dans le film, il s’agissait d’une version en aluminium très anguleuse.

Toretto avait installé dans son coffre une sono conséquente, c’était d’ailleurs assez surprenant car cet ajout de poids nuit aux performances. Cette installation avait été mise en avant au départ de la course, on s’attendait donc à ce que le fabricant apporte un soin particulier à sa reproduction, malheureusement, quand on soulève le haillon du coffre, rien n’est conforme au film. Les haut-parleurs et la batterie de la sono sont posés sur le cache du coffre, alors que dans le film, le cache a été retiré pour poser l’installation sonore directement sur le sol du coffre. On remarque aussi que la disposition des éléments est erronée et surtout qu’il manque l’écran, l’autoradio et le chargeur de CD. C’est dommage que ce point ait été bâclé, car la voiture était très fidèle jusque là.

 

Lorsqu’on regarde l’intérieur du haillon, il apparaît que la finition laisse à désirer : les points d’attache de la vitre et de l’aileron ont un rendu déplorable.

 

Conclusion

Cette voiture est une des plus fidèle réalisée par le fabricant, le seul point véritablement négatif concerne la sono du coffre. Cela dit, peu de fans seront véritablement gênés par ce défaut et, au vu du prix d’origine, ce modèle réduit représentait malgré tout un bon rapport qualité prix et avait de quoi satisfaire les fans de la saga Fast and Furious ou même les amateurs de RX-7. En revanche, pour les fans les plus exigeants, il faut souhaiter qu’un jour Hot Wheels se penche sur son cas et nous livre une version « Elite » comme ils l’ont fait avec la Dodge Charger.

Anecdote

Lors du tournage, la RX-7 avait été livrée avec un arceau de sécurité, mais Vin Diesel (l’acteur qui incarne Dominique Toretto) était tellement large que l’arceau le gênait pour s’installer et pour conduire, l’équipe de production a donc été contrainte de le retirer.

 

Packaging

La packaging est facile à réutiliser pour ranger la voiture et ainsi la protéger des coups et de la poussière.

Dimensions packaging : 34,5 cm de long par 16 cm de profondeur et 13 cm de hauteur.
Poids avec le jouet : 1302 gr

La voiture est fixée sur son socle par quatre visses.

Pour ceux qui veulent lire les infos sur l’emballage, voici les scans de la boîte. Cliquez sur les images pour les voir en grand, la résolution est suffisante pour pouvoir lire les textes qui sont écrits dessus.

  
  
  

Galerie

3 réponses à Fast & Furious 1 : Mazda RX-7 – ech 1/18 (Joyride)

  1. Rotary Mike dit :

    Il n’y a pas que sur le plan mécanique que la RX-7 est géniale, sa ligne a super bien vieilli, le kit installé sur ce modèle ne lui rend pas hommage. Je la préfère d’origine, à part peut-être pour les phares pop-up, même si ça donne un look retro sympa.

  2. Maxence dit :

    J’avais pas revu le premier film depuis longtemps, et c’est vrai que de voir Dom courir dans une japonaise ça fait assez bizarre. Cette voiture n’est pas ma préférée, mais j’adore le bouton NOS rétractable à la James Bond et les bouteilles planquées dans le siège pour pas se faire serrer par les flics.

  3. Gaël Sonfron dit :

    La RX-7 est une caisse géniale, mais impossible à trouver à un prix décent en France, les seules qui sont abordables sont les imports avec le volant à droite ce qui n’est pas hyper pratique au quotidien.

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