Albator 84 – Episode 1 : Le grand départ

Albator 84 - Episode 1 : Le grand départ

De nombreux plans du début de cet épisode reprennent des images tirées du film L’Atlantis de ma jeunesse qui a précédé la série. Ces plans servent à présenter rapidement la situation de la terre pour que les téléspectateurs ne soient pas perdus. Malheureusement, c’est relativement imparfait, on voit des personnages sur certains plans sans comprendre d’où ils sortent. C’est notamment le cas des tokarguiens ou d’Emeraldia. Cela dit ça reste compréhensible.

Résumé

En l’an 3000, les terriens ont réussi la conquête de l’espace et ont appris à coloniser d’autres planètes pour en exploiter les ressources. Malheureusement des extraterrestres appelés humanoïdes (illumidas dans la VO) ont mis un terme à cette période de prospérité. Leur puissance militaire a forcé la terre à capituler obligeant les terriens à vivre sous la coupe de leurs envahisseurs et à vivre dans des conditions misérables.

Avant l'arrivée des humanoïdes, les hommes avaient commencé à coloniser l'espaceAvant l'arrivée des humanoïdes, les hommes avaient commencé à coloniser l'espace

Dans le film L’Atlantis de ma jeunesse on apprend que lorsque le gouvernement terrien a capitulé, le capitaine Albator qui travaillait pour l’armée a lui aussi été obligé de baisser les armes. Il a été contraint de se rendre aux forces humanoïdes et de leur remettre son vaisseau spatial : L’Ombre de Mort. Pour le rendre inutilisable, il a pris soin de se crasher au lieu de se poser délicatement.

Alfred a demandé à Albator de devenir le capitaine de l'AtlantisEn prenant son envole l'Atlantis détruit la piste de décollage

Dans cet épisode, Alfred (Toshirô) un ingénieur terrien a construit en secret un puissant vaisseau de guerre appelé l’Atlantis (Arcadia), il demande à Albator d’en devenir le capitaine pour fuir le joug des humanoïdes, et trouver la planète idéale où ils pourront vivre en paix. L’Atlantis prend son envole en détruisant la piste de décollage des humanoïdes, il est rapidement rejoint par le Queen Emeraldas le vaisseau d’Emeraldia (Emeraldas). Ce qui n’est pas dit dans l’épisode mais dans le film, c’est que ce vaisseau a été réparé par Alfred.

L'Atlantis s'éloigne du QG des humanoïdesEmeraldia rejoint Albator dans l'espace pour l'aider dans sa quête

Suite à cela, leur tête est mise à prix par les humanoïdes. Mr Zon un ingénieur humain semble éprouver un vif intérêt pour sa capture, l’humanoïde pour lequel il travaille pense que c’est pour toucher la prime. Il est vrai qu’en ces temps difficiles, une telle récompense attise les convoitises. Un jeune garçon affamé semble lui aussi vouloir toucher cette récompense. Il s’appelle Johnny (Tadashi Monono) et malgré sa grande faiblesse physique et son jeune âge, il semble déterminé à abattre Albator pour toucher la prime.

Soldats humanoïdesLa tête d'Albator, Emeraldia et Alfred a été mise à prix

Voyant sa détermination un jeune femme lui propose son aide et à manger, mais il refuse la charité, préférant se payer lui-même sa nourriture avec l’argent de la prime. La seule chose qu’elle peut lui offrir c’est une information. Elle lui apprend qu’Albator ira se ravitailler en eau demain à la vallée de la mort. Johnny la remercie et part défier Albator.

Attention la suite dévoile des moment clés de l’intrigue

Si cette femme est au courant des agissements d’Albator, c’est par qu’il s’agit d’une espionne qui travaille pour les humanoïdes. Elle prévient le quartier général pour qu’ils tendent une embuscade à Albator.

Une espionne des humanoïdes Révèle a Johnny où trouver AlbatorJohnny est jeune, affamé et inexpérimenté, il n'a aucune chance de vaincre Albator.

Pendant ce temps, Johnny essaie d’affronter Albator dans un duel, mais ce dernier lui tourne le dos et essaye de le raisonner. Il veut lui faire comprendre que les ennemis sont les humanoïdes et que s’entretuer entre humain est un non sens. Alfred de son côté déstabilise Johnny en préparant à manger sous son nez. Comme Johnny meurt de faim, il n’arrive pas à se concentrer à cause de l’odeur de nourriture. Il pourrait très bien abattre Albator de dos, mais il refuse de se comporter en lâche et lui demande de se retourner. Malheureusement pour lui, il ne fait pas le poids et perd le combat. Par chance Albator s’est simplement contenté de le désarmer d’un coup de laser. Alfred n’est pas rancunier et lui offre le plat qu’il cuisinait.

Johnny refuse de tirer dans le dos d'AlbatorAlfred déstabilise Johnny en cuisinant à côté de lui.

Ils voient bien dans quelle misère il vit. Mais Johnny est bien peu reconnaissant, même si il dévore le plat, il critique la cuissons qui est un désastre selon lui. Il explique qu’il s’y connaît en cuisine parce qu’il est habitué à préparer les repas de ses 7 frères et sœurs depuis que ses parents sont morts il y a deux ans en combattant les humanoïdes. En entendant ça, Alfred va chercher le sac de riz qui lui reste et lui offre pour qu’il puisse les nourrir eux aussi. Mais Johnny refuse d’accepter ce cadeau, non pas par orgueil, mais parce que c’est trop tard pour leurs donner. Ils sont tous mort de faim les uns après les autres sans qu’il n’ait rien pu faire pour empêcher cela.

Albator désarme Johnny d'un coup de pistolet laserJohnny explique que ses frères et souer sont mort de faim sans qu'il ne puisse rien faire pour les sauver.

Pendant cette discussion, les humanoïdes en ont profité pour encercler Albator. Une fois que les troupes ont pris leurs positions, ils ordonnent à Albator de se rendre. Mais au lieu de répondre à leur menace, il les ignore et s’adresse à Johnny pour lui proposer de rejoindre l’équipage de l’Atlantis. Albator a été impressionné par le courage de Johnny qui a voulu l’affronter seul à la loyal. Il a besoin d’hommes qui ont un tel tempérament. Johnny bien que très surpris par cette offre inattendue, l’accepte sans hésiter.

Les humanoïdes ont encerclé Alabtor pendant qu'il discutait avec JohnnyL'Atlantis vient les secourir juste à temps

L’Atlantis intervient alors pour secourir Albator et mettre les humanoïdes en déroute, puis il quitte la planète pour abattre le reste de la flotte humanoïde restée en orbite. Une fois le combat achevé l’Atlantis reprend sa route en quête de la planète idéale.

Albator s'attaque au reste de la flotte humanoïde restée en orbiteAlbator s'attaque au reste de la flotte humanoïde restée en orbite

Anecdotes

Il existe toujours dans les séries d’Albator un jeune garçon appelé Tadashi (Johnny ou Ramis en VF). Ces personnages sont en général fougueux et un peu naïfs. Albator devient une sorte de figure paternelle de substitution qui va guider le jeune garçon dans l’apprentissage de la vie. Le rôle des différentes versions de Tadashi est de permettre au jeune spectateur de s’identifier à un personnage de la série.

L'arme de Johnny ressemble à s'y méprendre à un Cosmo DragoonAlbator devient une figure paternelle de substitution pour les Tadashi (Johnny ou Ramis dans les VF)

L’arme que porte Johnny ressemble à s’y méprendre à un Cosmo Draggon, mais c’est théoriquement impossible vu qu’il s’agit d’une arme conçu par Alfred dont il existe seulement 5 ou 6 exemplaires.

Notons que dans cet épisode, la voix d’Alfred est à pleurer, ce n’est heureusement pas le même doubleur qui fera les épisodes suivants.

Galerie

3 réponses à Albator 84 – Episode 1 : Le grand départ

  1. DD Funky dit :

    le doublage de cette série a été prise un peu par dessus la jambe, comme pour le film l’arcadia de ma jeunesse, les voix changent d’un épisode à l’autre et dans le film le soldat tokarguien a trois voix différentes au cours du long métrage! une nouvelle version française s’imposerait. J’aime bien la voix de jacques Balluitin pout Toshiro/Alfred, elle lui va bien je trouve.

  2. dariastr dit :

    A ce sujet, j’hésite entre calamité et sabotage (y’a quoi voir comment je me suis lâchée sur la question dans un précédent post). ON voit surtout le manque de considération de l’époque pour ce genre de production. Alors qu’aujourd’hui, même les OAV sont doublés avec soin et sont vraiment plaisants à suivre en VF. Si j’ai trouvé intéressante la nouvelle voix de Harlock dans Gun Frontier, elle m’a moins nettement convaincue dans Ccosmo warrior

  3. DD Funky dit :

    Mouais, la voix française d’harlock dans Cosmowarrior! Pas assez dans les graves je trouve, moins classe que Richard D’arbois. C’est dommage aussi à l’époque le manque de suivis dans les doublages, et la profusion de noms français dans le générique vf, celui qui n’a jamais vu albator 84 pourrait croire que c’est français. Le manque de considération pour ces animes venait peut-etre du fait que ceux qui ont produit ces doublage n’ont pas du penser que ces séries seraient mythiques trente ans plus tard là ou ils pensaient que ce n’était qu’une mode passagère. Ou peut-être méprisez t’il les japonais en fait? Manque de moyens (de motivation)?
    Ayant vécu cette age d’or depuis 1978, depuis Goldorak (la traduc dirigée par le regretté Jean Gatineau est impeccable), ces animes étaient alors mal considérés à l’époque, les programmateurs de chaines étaient très réticents à les diffuse, à cause de la violence et des morts, et embétés par le succès de ces séries batisées « japoniaiseries » par des intellos bobos qui ne les avaient jamais vues. Beaucoup de chemin a été parcouru depuis, l’ensemble de l’oeuvre de leiji Matsumoto est devenue mondialement connue et apréciée, moi-meme je ne pensais pas en 1984 -j’avais 10 ans- que je dessinerais (fan art) un jour des personnages des séries harlock.
    Aujourd’hui les fans sont nombreux et exigeants, donc pas question de saboter le doublage (pas bon pour les ventes de dvd). la culture manga est entrée dans les moeurs depuis les années 1990, c’est reconnu comme une vrai culture, et plus comme des japoniaiseries comme le disait les ignorants conservateurs à l’époque.
    De plus il est admis aujourd’hui qu’un anime ne s’adresse pas forcément qu’aux enfants, ce qui semblait inconcevable en France en 1984, c’est peut-etre aussi une autre piste pour comprendre: « c’est pour des gosses, aussi, on va pas trop s’en faire ».
    Le manque de considération à l’époque pour ces productions est d’autant plus énervant qu’à l’époque les français étaient incapables d’en faire autant: les mondes engloutis ou Renard, animes français, sont loin d’égaler Albator 84.

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