Astérix et les Vikings (2006)

Astérix et les Vikings (2006) affiche

Astérix et les Vikings est un film d’animation  franco-danois de 75 minutes sorti en 2006. Réalisé par réalisé par Stefan Fjeldmark et Jesper Møller, il est adapté de la série de BD Astérix le Gaulois de René Goscinny et Albert Uderzo. Le scénario est inspiré en grande partie par l’album Astérix et les Normands mais aussi de La grande traversée pour le village et les mœurs Vikings.
 

Astérix et les Vikings (2006)Astérix et les Vikings (2006)

Critique et Analyse

L’histoire commence comme l’album Astérix et les Normands, le jeune citadin Goudurix est envoyé chez son oncle Abraracourcix, le chef du village. Conformément aux vœux du père de Goudurix, Abraracourcix va tenter de faire de Goudurix un homme, et cette lourde tâche va être confié à Astérix et Obélix. Mais le jeune homme est bien plus à l’aise pour les soirées Lutéciennes que pour l’activité physique ou le combat. Et tout naturellement lorsqu’il voit débarquer les terribles vikings, la panique s’empare de lui.
Ce qu’il ne sait pas encore, c’est que les vikings ne sont pas venus pour piller, mais pour faire un voyage d’étude sur la peur. En effet, ayant entendu dire que « la peur donne des ailes » ils espèrent eux aussi pouvoir ressentir la peur pour pouvoir voler dans le ciel.
Comme Goudurix est le seul villageois à paniquer, ils décident d’enlever ce « champion de la peur  » pour l’étudier.

A partir de là l’histoire diverge de la BD car dans l’album, les vikings étudient Goudurix sur la plage où ils ont accostée alors que dans le film, ils rentrent chez eux avec leur prisonnier.

Astérix et les Vikings (2006)Astérix et les Vikings (2006)

Mais ce n’est pas la seule différence, loin de là. La création du personnage d’Abba, la fille du chef viking, va apporter une nouvelle dimension à ce film. La BD utilisait le personnage de Goudurix pour illustrer le décalage entre citadins et villageois ruraux, l’introduction d’un personnage féminin revendiquant l’égalité avec les hommes dans un monde aussi macho que celui des vikings va exacerber les décalages et particulier face à Goudurix qui est frêle, végétarien et qui souhaite à tout prix sortir des vieux stéréotypes « masculins » (poil sur le torse, manger, boire ou encore se battre). Ce qui est d’autant plus intéressant c’est que ce séducteur superficiel va aussi apprendre à ressentir des sentiments un peu plus authentiques pas seulement en amour, mais aussi en amitié (avec Obélix).

Astérix et les Vikings (2006)Astérix et les Vikings (2006)
Astérix et les Vikings (2006)Astérix et les Vikings (2006)

Pour une fois un film d’Astérix est à la hauteur de la réputation du gaulois. Non seulement le scénario est intéressant mais il est même meilleur que la BD dont il s’inspire. C’est en grande partie dû au faite que les auteurs ont su saisir l’esprit Goscinny et l’essence de l’univers d’Astérix. Ils ne se sont pas contentés de repomper les jeux de mots et l’humour de la BD, ils ont su en créer de nouveaux en jouant sur les anachronismes. Dans cet esprit, citons : le pigeon SMS, la Viking Vikéa (fan des meubles en kit suédois), la caricature de Arnold Schwarzenegger ou quelques jeux de mots inspirés de films comme Toys Story : « il s’est envolé vers l’infini et le Walhalla ».

Astérix et les Vikings (2006)Astérix et les Vikings (2006)

La réalisation est tout simplement excellente que ce soit sur l’animation ou les décors, mais ce qui est en net progrès est la narration : les cadrages, le story board et le rythme sont enfin dignes d’un long métrage. On n’a plus le temps de s’ennuyer comme dans les précédents films et le résultat est divertissant pour un enfant comme un adulte, qu’il connaisse ou non Astérix.
Ce qui est appréciable c’est aussi de nous avoir épargné au début du film la sempiternelle présentation du village gaulois (et de sa potion magique) qui avait pour défaut d’être laborieuse et ennuyeuse. Le spectateur rentre rapidement dans le vif de l’action à travers les vikings et leurs coutumes. Quant aux ingrédients qui constituent le particularisme du village gaulois, ils sont distillés au fils du temps de façon opportune et progressive.

Astérix et les Vikings (2006)Astérix et les Vikings (2006)

 

Au final ce dessin animé est enthousiasmant. Il est plein d’humour, et son scénario est plus subtil et plus profond que tous ces prédécesseurs, c’est un excellent moment à passer en famille que l’on soit ou non fan du petit gaulois.

Astérix et les Vikings (2006)Astérix et les Vikings (2006)

Le souci du détail et de la qualité se retrouve jusque dans le générique de fin qui réserve aux plus assidus des spectateurs 10 petites images fixes en forme d’épilogue qui sont des perles d’humour (et une assez osée en ce qui concerne l’allusion à la nuit de noce). Si vous vous êtes passés à côté lorsque vous avez regardé ce film, vous pouvez toujours vous rattraper en jetant un coup d’œil sur les vignettes ci-dessous.

Fiche sur la BD : Astérix et les Normands

Les images bonus du génériques de fin de Astérix et les Vikings

Le générique de fin d’Astérix et les Vikings réserve aux plus assidus des spectateurs 10 petites images fixes en forme d’épilogue qui sont des perles d’humour (et une assez osée en ce qui concerne l’allusion à la nuit de noce). Si vous vous êtes passés à côté lorsque vous avez regardé ce film, vous pouvez toujours vous rattraper et jeter un coup d’œil sur l’article complémentaire ci-dessous.

Vous pouvez cliquer sur les images pour la voir en plus grand.

Les images bonus du génériques de fin de Astérix et les Vikings

Galerie

Une réponse à Astérix et les Vikings (2006)

  1. Lu (ceci est donc un pseudonyme) dit :

    J’avais pas remarqué le gag avec la nuit de noce! J’ai pas tout de suite tilté, mais en relisant ton article (Superbe d’ailleurs), je l’ai enfin comprise. Et je pense que je m’en serais très bien passée. ;-)

    Bonne Journée!

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