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Ruel guide ses amis vers la Vallée de la Pandalousie pour trouver un portail Zaap. La Pandalousie est un endroit verdoyant où les Pandawas festoient à longueur de journée en buvant du lait de bambou. Comme il s’agit d’une émission pour enfants, il n’est pas précisé qu’il s’agit de lait de bambou fermenté c’est-à-dire contenant un fort taux d’alcool.
Lorsque le groupe arrive enfin à destination, ils découvrent un spectacle de désolation. Les bâtiments sont en ruine et les plans de bambous sont tous morts.

Sur l’île de Pandala, le village du Pichon Frétillant se fait régulièrement rançonner par une bande de Kitsounes qui viennent manger et se saouler à l’œil. Malheureusement, l’alcool renforce leur nature agressive et les pauvres villageois subissent de nombreuses maltraitances.
N’étant que des paysans, ils n’ont ni le savoir ni les armes pour se défendre, heureusement, un étrange voyageur aveugle va changer la donne. Malgré son infirmité, il s’avère être un redoutable combattant, capable à lui tout seul de repousser une vingtaine d’adversaires.
Cependant, même si il a réussi à éliminer ce groupe, le reste de la bande rode toujours et ils ne comptent pas en rester là.

Pandhravan n’a plus ni famille, ni maître, il a même renoncé à se venger tant son ennemi lui faisait pitié (tome 1). Ne sachant plus où aller, il est revenu dans les ruines de son village où il erre telle une âme en peine. C’est alors qu’arrive Léopardo, celui qui est indirectement à l’origine de la mort de son maître. Pandhravan s’apprête à l’affronter, mais Léopardo n’a aucune intention hostile, bien au contraire. Il va guider Pandhravan jusqu’à une tombe qu’il a fait en l’honneur de son maître.

Le jeune Pandhravan voit au loin une fumée émaner de son village. Malheureusement lorsqu’il arrive là bas, il est déjà trop tard, toute sa famille a été décimée. Le seul indice qu’il trouve est un morceau de médaillon que son père a arraché à l’un de ses adversaires avant de mourir. Pandhravan va partir à la recherche de ces mystérieux agresseurs pour se venger. Cependant, même s’il est plein de volonté, il est bien trop petit et beaucoup trop faible pour affronter la dure réalité de la vie. Heureusement sa route va croiser celle de Pandawasta qui va le recueillir et lui apprendre à se battre.

Cette série de BD en trois tomes prend place sur l’île de Pandala, une région tirée du jeu Dofus. La particularité de cette œuvre est de raconter une histoire uniquement avec des images sans aucune bulle de texte ou onomatopée. On apprend dans la préface du tome 2 que ce choix éditorial s’est imposé de lui-même car les dessins de Bertrand Hottin on un tel pouvoir de suggestion que le texte semblait superflu.
Ce procédé rappel celui du manga Gon (1995) et, comme ce dernier, Pandala arrive à charmer le lecteur dès les premières pages.