Fast & Furious 2 : Nissan Skyline GT-R R34 – ech 1/18 (Joyride)

Nissan Skyline GT-R - Fast and Furious - Joyride 1-18

Contrairement à une idée répandue, la première apparition de cette Nissan Skyline ne remonte pas au film 2 Fast 2 Furious, mais au court métrage de 6 minutes The turbo-charged prelude qui fait le lien entre le premier et le second film de Fast and Furious. D’un intérêt cinématographique discutable, cette vidéo sans dialogue avait surtout le mérite de nous montrer comment Brian a obtenue cette voiture chez un vendeur de véhicules d’occasion. A l’origine, elle était dans un vert délavé et n’était pas encore équipée d’un système d’injection à base de protoxyde d’azote. Brian a conservé le kit carrosserie et l’arceau, puis l’a repeinte et ajouté l’aileron. On remarque que le pulvérisateur d’eau du radiateur d’huile était déjà présent ce qui sous-entend que le moteur avait déjà été retouché avant que Brian ne se charge de le gonfler un peu plus.

Depuis le décès de Paul Walker en 2013 (l’acteur qui incarnait Brian), la côte de ce modèle réduit sur le marché de l’occasion n’a cessé de grimper atteignant 6 à 7 fois le prix d’origine. Ce rétro test va vous aider à évaluer si l’investissement en vaut la peine.

Dimensions : 25 x 10,8 x 7,2 cm
Poids : 831 g (1275 g avec le packaging)

 

Critique et analyse

La GT-R R34 jouissait à sa sortie en 1999 d’une excellente réputation qui lui a valu le surnom de Mustang japonaise. Étant donnée qu’elle n’a été conçue qu’à destination du marché nippon, il n’est guère étonnant que son volant soit à droite et non à gauche.
En général un véhicule dédié au street racing comme celui-ci cherche le gain de poids, on se demande donc pourquoi Brian n’a pas enlevé les banquettes arrière qui n’ont plus aucune utilité étant donné que l’arceau de sécurité en barre l’accès. Dans le même ordre d’idée, on est surpris qu’il ait laissé l’essuie glace arrière. Cet élément peu utile est souvent retiré lorsque ce modèle est préparé pour le circuit. Le constat est identique pour les néons sous le châssis et dans l’habitacle qui alourdissent inutilement la voiture. N’ayant pas de parti pris clair, cette voiture oscille entre la recherche de performances et une tendance esthétisante, ce qui la prive d’une certaine cohérence. Mais ne boudons pas notre plaisir, sa prestation dans le film, aussi spectaculaire qu’improbable, l’a rendu très attractive pour nombre de spectateurs.

 

Carrosserie

C’est probablement une des mieux réussies de tous les modèles réduits tirées de cette licence. Aussi bien l’intérieur que l’extérieur sont fidèles à l’originale. Pour une fois les mâchoires des disques de frein sont du bon côté, le design des jantes HRE 446 et le kit carrosserie C-West Motorex body kit correspondent parfaitement.

En apparence, tous les sticker sont présents. Si je dis en apparence, c’est parce qu’après une analyse minutieuse, il s’avère qu’il manque deux marques sur le côté gauche du capot (probablement un problème de droit), cependant, ce détail passe inaperçu, on ne peut malheureusement pas en dire autant du badge GT-R qui orne normalement la calandre. S’il est vrai que dans le court métrage le badge est absent quand Brian achète la voiture, il l’ajoute ensuite au moment où il la repeint.

En parlant de peinture, un détail vient ternir l’ensemble. En effet, les deux bandes bleues ne sont pas dans la même teinte sur le capot et le pare-choc ce qui forme une sorte de dégradé qui n’existe pas sur le modèle d’origine.

 

Lorsqu’on retourne la miniature, on constate que le moulage du châssis est relativement fin, même s’il est regrettable que les quatre emplacements des visses destinées à fixer la voiture au socle soient en relief et bien trop présents. Au moins ce défaut est atténué par une profusion d’éléments ajoutés qui donnent une bonne finition à l’ensemble.

 

En ce qui concerne les parties mobiles, rien à signaler : les roues avant sont directionnelles et le coffre, le capot ainsi que les portières s’ouvrent. Par rapport aux autres modèles de la série, le coffre peut sembler un peu vide, mais c’est assez logique car Brian ne souhaitait probablement installer une sono démesurée qui l’alourdirait le véhicule et nuirait donc à ses performances. On remarque aussi que, comme dans le film, les bouteilles de protoxyde d’azote sont à l’avant et non dans le coffre, ce choix a été fait par Brian pour obtenir une meilleure répartition des masses et ainsi gagner en stabilité.

Moteur

Lorsqu’on ouvre le capot, une belle surprise nous attend car l’ensemble a été travaillé avec bien plus de soin que ce à quoi nous avait habitué Joyride. Détail inhabituel et plaisant : le dessous du capot a été peint en noir. La barre anti-rapprochement est bien présente et de nombreuses durites aussi. Le tout peint avec quatre couleurs différentes pour plus de réalisme.

La première impression est donc extrêmement positive, malheureusement un détail cloche : il s’agit du bloc RB26 DETT d’origine. Bien que ce 2,6L bi-turbo développait une puissance respectable de 280 chevaux (bridé électroniquement), c’était bien insuffisant pour Brian qui l’a débridé (le moteur peut alors monter à 330 chevaux) puis a changé de nombreux éléments pour atteindre une puissance se situant probablement autour de 500 chevaux.

 

Comme on peut le voir sur les photos, le cache du bloc moteur avait été repeint en bleu et le filtre à air ainsi que nombreuses durites diffèrent du modèle de série. Le moteur a beau être finement détaillé, il est dommage qu’il ne corresponde pas à celui du film.

 

Intérieur

Globalement, l’habitacle est proche de celui du film, que ce soit le volant, le siège, les trois bouteilles de N2O ou l’arceau de sécurité. Cependant, il y a malgré tout des détails qui font défaut. On note que la ceinture de sécurité quatre points n’a pas été intégrée, mais ce problème est moins gênant que l’absence des deux manomètres situés sur le montant droit du pare-brise, de l’extincteur à gauche et du contrôleur à cristaux liquides au dessus des tachymètres.

Au niveau des détails de moindre importance, il manque les boutons d’injection du N2O sur le volant.

Côté mise en couleur, c’est presque parfait, dommage que le fabricant ait peint le frein à main en gris alors que c’était la console centrale et le levier de vitesse qui auraient dû recevoir cette couleur.
Globalement le rendu est plutôt bon, mais il est regrettable que ces éléments aussi visibles que les manomètres latéraux ou l’extincteur aient été oubliés.

 

Conclusion

Au final, malgré quelques éléments manquants, cette voiture est une réussite, bien que sa finition ne justifie pas le tarif où on la trouve en occasion, elle valait largement son prix d’origine. La plupart des manques que nous avons relevés sont imperceptibles pour la presque totalité des fans car il faut se livrer à une analyse minutieuse du modèle du film pour s’en rendre compte. Ce modèle réduit a donc tout ce qu’il faut pour combler un amateur de Fast and Furious ou un nostalgique de Paul Walker.

Packaging

La packaging est facile à réutiliser pour ranger la voiture et ainsi la protéger des coups et de la poussière.

Dimensions packaging : 34,5 cm de long par 16 cm de profondeur et 13 cm de hauteur.
Poids avec le jouet : 1275 gr

 

La voiture est fixée sur son socle par quatre visses.

 

Pour ceux qui veulent lire les infos sur l’emballage, voici les scans de la boîte. Cliquez sur les images pour les voir en grand, la résolution est suffisante pour pouvoir lire les textes qui sont écrits dessus.

  
 
  
  

 

Galerie

3 réponses à Fast & Furious 2 : Nissan Skyline GT-R R34 – ech 1/18 (Joyride)

  1. Marcus dit :

    Dans la vraie vie, Paul Walker était un fan des voitures nippones (surtout des GT-R), on peut le voir dans une vidéo où il est allé au Japon pour rencontrer des préparateurs :

    https://www.youtube.com/watch?v=PM-X6WF0S40

  2. Alex dit :

    Paul Walker a souvent fait passer quelques éléments de sa vraie vie dans la série de Fast & Furious; cette Skyline R34 qui marque le début d’une « relation » entre lui et Nissan qui restera intacte jusqu’à Fast & Furious 7. Il passe même par la Skyline 2000 GT-R de 1971/72 dans Fast Five.

  3. Laurent RB26 dit :

    Cette voiture est connue de tous les amateurs de Japonaises, on la voit aussi dans Initial D affronter la AE86. Mais depuis la sortie de la nouvelle GT-R en 2007, elle fait plutôt figure d’ancêtre (respectable).

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