Albator 78 – Episode 12 : Le complexe d’Oedipe – Résumé

Ramis est prisonnier d'une illusion créée par Erossa

Ramis vit très mal son échec face à Erossa, qui a pris l’apparence de sa mère pour lui soutirer des informations sur l’Atlantis et s’évader (épisode 11). Il passe tout son temps dans le simulateur de combat pour améliorer ses réflexes et éviter d’avoir la moindre hésitation au moment de tirer comme lorsque Erossa a abattu son vaisseau (épisode 10).

Ramis vit très mal son échec face à ErossaRamis passe beaucoup de temps dans le simulateur pour améliorer ses réflexes

Résumé

L’Atlantis survole la surface de Vénus à la recherche de la base sylvidre pendant plus de 10 heures sans rien trouver à part une forêt de sylvidres fossilisées en feu. Peu de temps après, les nappes de gaz de Vénus commencent à se dissiper et Nausica distingue d’immenses motifs dessinés sur le sol. Albator réalise que ces motifs sont similaires aux géoglyphes des plaines de Nazca sur Terre.

L'Atlantis scrute la surface de Vénus à la recherche de la base sylvidresAlbator découvre une forêt de sylvidres fossilisées en feu

Le temple en ruine

Albator commence à supposer que la forêt en feu est une ancienne base sylvidre qui aurait été détruite par un cataclysme naturel. Ces motifs seraient donc des indications créées à l’attention des sylvidres venues de l’espace pour les aider à localiser l’emplacement de la nouvelle base. En suivant les indications, Albator ne tarde pas à trouver le repère des sylvidres qui est caché dans un cratère près d’un ancien temple de pierres en ruine qui évoque les temples maya ou inca.

Albator découvre des motifs sont similaires aux géoglyphes des plaines de NazcaPrès du cratère se trouve un temple évoquant les temples incas

La base souterraine

Pendant la descente, ils constatent que les parois sont recouvertes de sylvidres fossilisées. Cela prouve que les sylvidres ont occupées Vénus pendant des millénaires. Une fois au fond du cratère, une équipe d’exploration s’aventure dans un étrange tunnel métallique triangulaire qui les conduit dans une grande salle de contrôle. Toutes les machines fonctionnent, mais il n’y a pas âme qui vive. La seule chose étonnante est la présence de nombreuses poteries antiques.

Au fond du cratère se trouve un étrange tunnelAu bout du tunnel se trouve une salle de contrôle dans laquelle sont exposées des poteries antiques

L’analyse de ces poteries révèle qu’elles ont 180 millions d’années (soit bien avant l’apparition de l’australopithèque, un des plus anciens ancêtres de l’homme qui est apparu il a 4,2 millions d’années). Alors que l’analyse est à peine terminée, un tremblement de terre menace d’ensevelir l’Atlantis dans le cratère, l’obligeant à décoller d’urgence.

Au bout du tunnel se trouve une salle de contrôle dans laquelle sont exposées des poteries antiquesLes parois du cratère s'effondrent obligeant l'Atlantis a décoller d'urgence

Le vaisseau caché

En réalité le tremblement de terre est provoqué par le décollage de l’ancien temple en pierre. Sous les ruines du temple se cache un énorme vaisseau sylvidre. Les constructions de pierres qui servaient de camouflage s’effondrent à leur tour et laissent apparaître la coque métallique du vaisseau.

Le tremblement de terre est provoqué par le décollage de l’'ancien temple en pierre.Les constructions de pierres qui servaient de camouflage s’effondrent à leur tour et laissent apparaître la coque métallique du vaisseau.

Grâce aux informations fournies par Erossa, les sylvidres tirent sur le point faible de l’Atlantis c’est-à-dire le dôme arrière du vaisseau sous lequel se trouve l’ordinateur central. Ramis s’en veut encore plus d’avoir révélé ces informations. Il veut aller au combat l’esprit revanchard, mais Albator lui interdit de partir tant qu’il ne se sera pas calmé car ses envies de vengeance le troublent et obscurcissent son jugement.

Erossa fait partie de l'escadron qui attaque l'AtlantisLes chasseurs s'en prennent au dôme de l'ordinateur de l'Atlantis

Le dôme de L’Atlantis

Ramis accepte de se calmer et peut finalement partir au combat avec l’escadron de chasseurs. Durant la bataille il croise de nouveau Erossa qui dirige une escadrille de vaisseaux. Il la pend en chasse, mais abandonne rapidement la poursuite pour détruire les vaisseaux qui s’acharnaient sur le dôme de l’ordinateur de l’Atlantis. Cette fois-ci, Ramis n’a pas laissé ses émotions prendre le dessus sur sa raison.

Grâce à de la fumée, l'Atlantis simule des dommagesCroyant l'Atlantis endommagé le vaisseau sylvidre s'approche pour l'achever

L’Atlantis simule des dommages en laissant s’échapper des fumigènes, le vaisseau mère sylvidre baisse alors sa garde et s’approche pour l’achever. Mais l’Atlantis est encore parfaitement opérationnel et lorsqu’il tire, la surprise est totale du côté des sylvidres. Avec ce tir direct, l’Atlantis inflige de sérieux dommages au vaisseau mère ce qui lui permet de s’approcher suffisamment pour l’achever avec le tranchoir d’abordage.

L'Atlantis réplique et neutralise le vaisseau sylvidreLe vaisseau sylvidre est détruit avec le tranchoir de proue

L’illusion d’Erossa

Maintenant que le vaisseau mère est détruit Ramis peut partir à la poursuite d’Erossa. Cette dernière s’éloigne volontairement des autres chasseur pour affronter Ramis seule. Mais l’affrontement n’est pas celui que Ramis espérait car elle le piège dans une illusion se faisant de nouveau passer pour sa mère. Face aux mouvements incohérents du chasseur de Ramis, Albator comprend qu’il est prisonnier de l’illusion d’Erossa. Pourtant Albator se refuse d’intervenir, préférant laisser Ramis affronter cette épreuve afin qu’il puisse enfin dominer ses phobies.

Ramis est prisonnier d'une illusion créée par ErossaRamis croit voir sa mère en train de se noyer

Albator a eu raison de croire en Ramis car ce dernier ne tarde pas à se ressaisir en se rappelant que sa mère est morte et enterrée depuis longtemps (voir épisode 5). Cette pensée lui permet de retrouver ses esprits et de tirer sur l’illusion représentant sa mère. Son tir touche le vaisseau d’Erossa qui commence à prendre feu. Malgré les flammes qui l’entourent et sa mort imminente, Erossa meurt en riant de s’être autant joué de Ramis. Cette épreuve aura fait mûrir Ramis qui ne se laissera plus aussi facilement submerger par ses émotions.

En tirant sur l'illusion de sa mère Ramis a touché le vaisseau d'ErossaMalgré le fait qu'elle va mourir Erossa meurt en riant de s'être autant joué de Ramis

Anecdote

Les géoglyphes des plaines de Nazca existent réellement, il s’agit d’immenses dessins tracés sur le sol grâce à des fossés et réalisés par les Nazcas, une civilisation pré-incaïque ayant vécue entre 300 avant J.-C. et 800 de notre ère.
Ce n’est qu’avec l’apparition de l’aviation que l’on s’est rendu compte que, vus du ciel, ces longs fossés formaient des figures géométriques et des dessins d’animaux. Certaines thèses évoquent l’hypothèse que ces motifs étaient destinés à des extraterrestres pour leur indiquer une piste d’atterrissage.

Différences avec le manga

Cet épisode est inspiré du tome 2 du manga Capitaine Albator, mais dans le manga, Erossa n’existe pas et le vaisseau situé sous le temple non plus. La seule chose que trouvera Albator sur Vénus est la forêt fossilisée en feu et la base souterraine dans le cratère, en revanche, il ne trouvera aucun temple (juste des ruines), ni aucun motif au sol évoquant les plaines de Nazca.
Dans la base souterraine Albator détruit un robot gardien qui n’existe pas dans l’animé.

 

Galerie

20 réponses à Albator 78 – Episode 12 : Le complexe d’Oedipe – Résumé

  1. DD Funky dit :

    Un bon épisode, aucun des vaisseaux des sylvidres n’est à la hauteur de l’Atlantis en fait, on le voit tout au long de la série, la technologie la plus avancée est celle léguée par Toshiro.. La manière dont ramis est manipulé et dont il s’en sort apporte tout le sel de cette histoire.

  2. Dariastr dit :

    Attendez, « le point faible de l’Atlantis c’est-à-dire le dôme arrière du vaisseau sous lequel se trouve l’ordinateur central » : me dites pas q’un esprit aussi brillant que Tochirô peut faire une bourde pareille ! Je veux bien que tout peut (ou doit) avoir un talon d’Achille mais quand même, un point aussi facilement accessible…
    Même s’il n’envisageait pas de finir en boîte ds son propre vaisseau, c’est un comble que ce soit son refuge qui soit le point le + fragile du vaisseau alors que c’en est le cœur de puissance

    • Charles-Edouard MANDEFIELD dit :

      En fait c’est l’ordinateur le point faible pas le dôme en lui même. En soit le dôme n’est pas moins résistant que le reste c’est juste que si tu réussis à atteindre l’ordinateur central, l’Atlantis s’en trouve très sérieusement diminué. Comme les vaisseaux Sylvidre ont déjà réussi de nombreuses fois à créer des brèches dans la coque, ça devient problématique si elles savent où tirer pour faire le plus de dégâts incapacitants.

  3. Dariastr dit :

    C’est vrai que ça soulève une question : comment la création d’un humain (aussi génial soit-il) peut rivaliser avec des millions d’année de technologie ? D’autant que le blindage a priori ne vient pas de la Terre, dc elles auraient aussi pu trouver le matériau.
    Est-ce que ce serait une simple question d’orgueil ? Elles sont tellement persuadées que les autres espèces leur sont inférieures, et qu’il est impensable que quiconque soit capable de produire des vaisseaux supérieurs à la moyenne ? N’oublions pas que l’Atlantis n’a même pas été conçu comme une riposte à leur invasion (même si son origine n’est pas précisée ds le manga, dans l’anime il servait de vaisseau d’évasion/évacuation)

    • Charles-Edouard MANDEFIELD dit :

      En tant qu’ingénieur aéronaval, Toschiro était un grand malade de la technologie, il a conçu l’Atlantis comme son « chef d’œuvre » l’objet était effectivement à la base un vaisseau de guerre permettant de fuir la décadence de la terre, mais sa conception relève surtout de l’envie de « faire un truc de malade ».
      D’une certaine manière, vu qu’il avait prévu d’en faire le réceptacle de son âme, il faut voir ça comme un tombeau ostentatoire à l’image des pyramides, une ode à son génie créatif en quelque sorte.

      • Dariastr dit :

        Dans l’anime il le fabrique en douce pour pouvoir se barrer d’un endroit qui est à la fois la mine où il est quasi esclave avec Albator mais aussi une planète en fin de vie puisqu’elle doit être percutée sous peu par une autre. Et que c’est cette volonté humaniste de fabriquer une sorte d’arche de Noé (pour tout le monde cette fois) qui séduit Emeraldas.
        Dans cette version comme celle de 84, on admirera le talent à pouvoir planquer un mastodonte pareil et réunir sans se faire remarquer le matos nécessaire à sa réalisation :-)
        Mais je me souviens pas si le manga évoque le pourquoi de l’existence du vaisseau. En + Tochirô n’y apparaît jamais en personne : il n’y a pas de flashback comme ds la série, ou de superposition type fantômatique comme ds dans le reboot dimension voyage, ou la fin d’endless odyssey. Il n’est que mentionné lors des conversations des uns ou des autres.

      • Dariastr dit :

        Cette hypothèse me paraît un peu mégalo pour un personnage comme lui, qui malgré son génie reste justement assez humble. Effectivement, l’Atlantis est son chef d’oeuvre, mais pas sûre qu’il l’ait fait comme un monument à sa gloire.
        S’il avait initialement envisagé de s’y transférer j’aurais + l’impression que c’était pour contourner la mort.
        D’ailleurs, le manga n’explique rien de ce transfert, et ds les 2 anime historiques ça arrive quasiment par un concours de circonstances : ds 78 il pensait sûrement pas mourir d’épuisement et ça s’est fait un peu à l’insu de son plein gré, et ds 84 il me semble que c’est à partir du moment où il se sait atteint du mal de l’espace qu’il conçoit cette possibilité (cette fois technique), aussi bien pour ne pas disparaître tout court que pour rester aux côtés de son ami. (Dans le 1er film Galaxy Express, la manip est modifiée mais je sais plus si le film explique pourquoi il va mourir)
        Et non, je n’ai pas décidé de passer ma matinée à te contredire !

        • Charles-Edouard MANDEFIELD dit :

          Tu vois pas comment marche un créatif, il cherche pas forcément un monument à sa gloire, il le voit pas comme ça, ce sont les gens extérieurs qui voient ça comme ça. Un créatif cinglé comme Toshiro veut faire le mieux parce que c’est une forme de jeu, parce qu’il peut le faire et qu’il veut voir jusqu’où il peut aller dans la perfection de son délire perso (même si tout ça c’est enrobée par une cause noble du genre « sauver ses concitoyens », faut pas déconner, il va pas leur dire, aidez moi à bâtir le plus génial des vaisseaux parce que j’en ai toujours rêvé, il va leur dire : aidez moi à construire un vaisseau assez performant pour « tous nous sauver ».)

          • Dariastr dit :

            Pas moi qui ai dit « il faut voir ça comme un tombeau ostentatoire à l’image des pyramides, une ode à son génie créatif en quelque sorte. » :-)
            Et, il y a qques tps, y’a qq’un qui m’a dit… qu’il avait écrit un livre pas juste pour le plaisir de créer, mais pour qu’il soit lu par d’autres…
            Après que je peux comprendre qu’un tel cerveau ait besoin de stimulation et cherche un défi pour voir jusqu’où il peut aller. De grands progrès sont été réalisés par des gens qui ne s’endormaient pas sur leur lauriers.
            Mais si la quête de perfection ne peut apporter que de l’insatisfaction, chercher l’amélioration peut engendrer du bon la plupart du temps.
            Evidemment ça marche pas à chaque fois : Einstein s’en est bouffé les rognons de voir à quoi ont abouti certaines de ses recherches.
            Pour ce qui est de la série, comment savoir à quel point Matsumoto était impliqué ds les scénars inédits par rapport au manga ? Car il ne nous dit pas depuis combien de temps existe l’Atlantis, et depuis quand Albator est au courant de l’existence des Sylvidres ? Car il les surveillait avant l’apparition de la sphère qui n’a fait que confirmer ses soupçons d’intentions belliqueuses.
            Dans 84 au moins c’est clair : l’Arcadia est là pour péter la gueule aux Illumidas !

          • Charles-Edouard MANDEFIELD dit :

            Je suis pas contradictoire, c’est perçu par les autres comme une ode à sa gloire son chef d’œuvre, mais du point de vu du créatif (Toschiro), c’est pas le moteur initial de la démarche, c’est le résultat final qui devient une ode à sa gloire de part la qualité du résultat final et l’énergie qui y a été mise. ;)
            Et tout comme mon livre, Toshiro veut que sa création serve, sinon elle est dénuée de sens car elle n’existe que par l’usage (ce n’est pas une statue, mais une machine).

  4. Dariastr dit :

    T’étais en embuscade ou bien ?Jj’étais en train de rédiger ma 2e bafouille que t’avais déjà répondu à la 1ère :-)
    J’avoue que vu comme ça, oui ça paraît plus logique que ce soit l’information de l’emplacement de l’ordinateur + que sa localisation qui pose pb.
    Encore que, il me semblait qu’il était dans un point + central du vaisseau, c-a-d, le + éloigné possible de la coque qqsoit le point d’approche, pour justement le protéger au mieux d’une possible atteinte exterieure

    • Charles-Edouard MANDEFIELD dit :

      Si tu regardes le plan de coupe du vaisseau :
      http://www.otakia.com/wp-content/uploads/V_1/nom_27/6351.jpg
      (l’image vient de la fiche technique de l’Allantis que j’ai rédigée)
      Tu verras qu’il est bien protégé. Il est protégé par en dessous par les réacteurs, sur les côtés par les ailes et l’accès au dôme n’est pas aisé car il est dans un renfoncement, protégé devant par le poste de pilotage et derrière par la caravelle.
      Bref, le positionnement est loin d ‘être con. Tu verras aussi que le dôme a deux couches de protections avant d’atteindre l’ordinateur.

      • Dariastr dit :

        Faudra que je compare avec mon t-shirt le + sobre : celui qui représente justement l’Atlantis en plan de coupe horizontale :-)

      • Dariastr dit :

        T’as trouvé où ce plan ?
        J’en ai un ds un artbook acheté cet été mais je sais déjà plus si c’est cet Atlantis ou le vert à tête de mort.
        Question d’une buse en mécanique, design etc… A quoi sert le dôme au juste ? Et est-ce qu’on le voit de l’intérieur à un moment ? Déjà que je suis même pas sûre de l’avoir déjà vu de l’extérieur…

        • Charles-Edouard MANDEFIELD dit :

          Je suis pas spécialiste de la question ni ingénieur, mais vue la largeur du truc, ça laisse à penser que ce dôme est un accès pour faire passer l’ordinateur. Donc on arrive à deux hypothèses : L’ordi a été conçu et assemblé en dehors du vaisseau puis inséré dedans par le haut. Soit ça a été pensé comme un sas d’évacuation pour expulser en urgence l’ordinateur si le vaisseau été sur le point d’exploser. Ou encore ça a été pensé pour qu l’on puisse le retirer et le mettre dans un nouveau vaisseau (comme l’Arcadia vert avec la tête de mort devant). Perso, je pense pour la dernière solution vu que l’ordi est attaché à l’âme de Toschiro.

          • Dariastr dit :

            Pas con la possibilité d’une éjection…
            C’est sûr qu’on voit mal Tochirô se faire transférer d’un ordi à l’autre via clé usb (ou diqquette à l’époque)
            On pouvait aussi dire que l’Atlantis a été construit autour de l’ordi :-)
            Ce qui me désole, c’est d’avoir appris que le changement de vaisseau s’est fait sur une contrainte commerciale : le producteur/vendeur de jouets dérivés de la 2e série n’était plus celui de la 1ère et aurait demandé un relooking du vaisseau pour pouvoir vendre ses propres produits (vu ds les bonus de Galaxy Express)

  5. Dariastr dit :

    Tant que j’y suis (ouais, j’suis en forme aujourd’hui !) : pourquoi ce titre « le complexe d’œdipe » ?
    Si je ne m’abuse, Erosa (dont le nom a été choisi au hasard bien sûr :-), elle cherche effectivement à troubler le jugement de Ramis en faisant appel à son petit cœur meurtri. Mais que je sache, si elle se fait passer pour sa mère, c’est pas pour le brancher, mais pour faire appel aux sentiments d’un gamin qui a perdu un parent (dans d’horribles circonstances en +) et qui naturellement en souffre encore. Il est évident qu’il aurait du mal à vouloir dézinguer celle qui lui manque tant.
    Je ne vois là aucune ambiguïté sexuelle, alors que c’est le fondement même de cette problématique.
    Certes, le gamin l’a trouvée plutôt bonasse la Sylvidre et elle aurait pu continuer à en jouer comme une sirène charmant le pêcheur pour le faire sombrer. Mais comme elle devait se douter qu’il aurait fini par résister à son aspect séduisant, elle a choisi une attaque + sournoise en faisant appel à sa peine, comme lorsque qu’une « collègue » a essayé d’avoir Albator en se faisant passer pour Emeraldas (qui, si mes souvenirs sont bons, a elle essayé de tenter le capitaine, ce qui a eu pour conséquence de le mettre ds une colère noire face à ce qu’il considère comme un outrage à la mémoire de ses amis disparus et à l’amour qui les liait).
    Parce que les Sylvidres semblent avoir compris que les émotions et sentiments d’attachement des humains peuvent être une faiblesse quand ils se laissent dominer par eux, Erosa a simplement joué sur la corde sensible mais à aucun moment l’épisode (ou le précédent) n’indique que Ramis voulait faire des galipettes avec sa génitrice.
    J’aimerais bien connaître la traduction du titre japonais de ces épisodes. Parce qu’accessoirement, l’interdit de l’inceste qui nous vient de nos amis grecs et érigé en tabou définitif par tonton Sigmund, est une donnée sociale extrêmement typique des cultures Judéo-chrétiennes.
    Y’à qu’à voir le nombre de mangas un poil chelou relatant les histoires sentimentales -au mieux- entre frangins/frangines de familles même pas recomposées. Pas sûr que chez nous ça passerait bien… Même si les américains ça les gêne pas des masses les mariages entre cousins !

  6. Dariastr dit :

    On sent bien que tout l’équipage aimait l’homme et considère l’Atlantis comme une sorte d’héritage. Et en prenant soin de la machine, ils honorent la mémoire de son créateur qui leur a offert un refuge autant qu’un foyer.
    (C’est en ça que 2013 a chié ds la colle en évacuant cette dimension ds la genèse du vaisseau)

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