Critique d’Adèle Blanc-Sec : Bon mélange entre fantastique et Belle Epoque

Affiche du film Adèle Blanc Sec

Après les films d’animation Arthuc et les Minimoys, Luc Besson revient sur grand écran avec l’adaptation en film de la série Adèle Blanc-Sec créée par Jacques Tardi.
Même si le film n’est pas totalement fidèle à la BD, cette Adèle Blanc-Sec est une belle réussite.

Synopsis d’Adèle Blanc-Sec

Adèle Blanc-Sec est une journaliste assez connue qui écrit des livres sur les explorations et aventures qu’elle vit dans le monde entier. Alors qu’elle est partie en Egypte visiter une pyramide, Paris est la proie d’un ptérodactyle du jurassique. 

Critique d’Adèle Blanc-Sec

Ce n’est pas courant de voir un film d’aventure dans le Paris de la Belle Epoque et qui à part Luc Besson aurait pu s’atteler à un tel projet ?
Le réalisateur relève haut la main ce défit et mène un film fantastique avec une histoire simple mais prenante avec des rebondissements prévisibles et avec un rythme relevé.

Photo du film Adèle Blanc-SecComparé à d’autres films d’aventure, cette Adèle Blanc-Sec sort du lot grâce à sa bonne ambiance.
Ce point est dû à un scénario léger avec des répliques drôles ("Blanc Sec, comme le vin") et des acteurs qui incarnent brillamment les personnages.
Bien sûr, la prestation de Louise Bergouin est exceptionnelle et donne un énorme charismatique à Adèle, mais sa prestation n’aurait pas été remarquable (et remarquée) sans ses partenaires qui rebondissent bien.
Le meilleur reste Mathieu Amalric qui joue Dieuleveult  (un magnifiquement salop) mais n’oublions pas Gille Lelouche en Caponi et Jean-Paul Rouve en chasseur.de Ptérodactyle.

Photo du film Adèle Blanc-SecCependant, le charme du film ne s’arrête pas à cette ambiance mais il faut avouer que la reconstitution de la Belle-Epoque est attachante. On revisite un Paris qui n’existe pas ou plus. Ainsi, comment résister à la séquence d’embouteillage dû à un cheval ("on est une grande ville, quand interdira-t-on les chevaux") ?
De plus, Luc Besson réussit à filmer des endroits inimaginables à Paris : La Tour Eiffel, le rue de Rivoli (vide !), le Louvre, …. Il ne manque plus que l’Opéra Garnier et la carte postale serait parfaite.

Le film n’est cependant pas exempt de tout défaut. Certaines séquences ont pour rôle de divertir le public et sont un peu hors sujet. Certaines sont réussies (la description de la chaîne de commandement de la police du président jusqu’à Camponi), d’autres bancales (celle de la Prison de la Santé). 

Photo du film Adèle Blanc-SecQuant à la fidélité par rapport à la bande-dessinée, le constat est paradoxal : les personnages sont très proches de l’oeuvre de Tardi aussi bien dans le caractère que visuellement, mais le scénario n’en suit que vaguement l’histoire. Est-ce un mal ? Les aficionados seront déçus mais Besson propose un bon film qui tient bien la route reprenant l’aspect décalé de Tardi

Au final, Adèle Blanc-Sec est un film agréable à voir, pas le plus émouvant de Luc Besson, mais très attachant grâce à la bonne ambiance du film.

Casting d’Adèle Blanc-Sec

Adèlle Blanc-Sec réalisé par Luc Besson (2009) produit par Europa Corp
Scénario de Luc Besson d’après l’oeuvre originale de Jacques Tardi.
Musique originale : Eric Serra
Durée : 1h37
Casting : Louise Bourgouin (Adèle Blanc-Sec), Gilles Lellouche (Inspecteur Caponi), Mathieu Amalric(Dieuleveult), Jean-Paul Rouve(Justin de Saint Hubert), Jacky Nercessian (Espérandieu), Nicolas Giraud(Andrej Zborowski), Philippe Nahon(Professeur Ménard).

Galerie

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