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2008 un bon cru pour le marché de la BD

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Avec 4746 titres édités et un chiffre d’affaire en hausse de 10% pour 2008, l’ACBD (Association des critiques de bande dessinée) tire un bilan positif de cette année et ce malgré le piratage ou la crise. La BD qui représente 6,5% de l’édition en France tire l’ensemble du secteur vers le haut.
 

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Pourtant ces chiffes encourageant ne doivent pas occulter que l’écart est toujours plus grand entre les Top des ventes et ceux qui essaient de percer. Gilles Ratier, secrétaire général de l’ACBD rappelle que "l’écart se creuse toujours entre les best-sellers et le peloton des ventes moyennes". Les valeurs sûr comme Titeuf (Glénat) sont soutenues par un marketing incisif et font des gros tirages de l’ordre de 1,8 millions d’exemplaires, citons aussi le nouveau "Blake et Mortimer" avec 600.000 ainsi que les 95 séries de BD dites « traditionnelles » (Lucky Luke, Astérix, les schtroumpfs, Largo Wintch…) qui avec environs 50 000 exemplaires font le gros du chiffre d’affaire.

Ce phénomène est similaire dans les BD traduites, notamment les mangas (qui font le tiers des ventes de BD en France) car seulement 9 séries font la moitié des ventes.
La conséquence de tout ça, c’est que même si les nouvelles BD sont de plus en plus variées et ciblées, elles ont de plus en plus de mal à percer, et surtout à survire. Du coup c’est le client final qui trinque voyant régulièrement des séries qu’il suit s’arrêter brutalement. Car même si la multiplication des petits tirages est rendue possible par des coûts d’éditions de plus en plus faibles, ils ne sont pas anecdotiques. Peut-être que les éditeurs devraient se pencher sur un phénomène naissant comme la BD numérique pour éviter de décevoir les fans en arrêtant une série faute de place dans les rayonnages.

Mais seuls les grands éditeurs peuvent se permettre ce genre de risques car les 15 premiers groupes (sur 250)  représentent 70% des titres. Les petits éditeurs ne peuvent donc pas se risquer à continuer à financer une série éditée seulement sur le Web pour tester le marché car leurs épaules ne sont pas assez solides.

Pour 2008 les trois première places reviennent à :

  • Média participations (Dargaud, Dupuis, Le Lombard…) avec 627 titres publiés
  • Delcourt avec 479 titres
  • Glénat avec 380 titres

Espérons que, parmi le trio de tête, l’un d’eux testera avec succès de nouveaux modes de distributions que ce soit sous forme numérique ou au tirage à l’unité (comme pour certains livres), ce qui évitera peut-être à l’avenir de planter les fans au milieu d’une série. 
 

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