T13 : Astérix et le Chaudron

T13 : Astérix et le Chaudron couverture

Astérix et le Chaudron est le treizième album de la série de bande dessinée Astérix le Gaulois de René Goscinny (scénario) et Albert Uderzo (dessin), prépublié dans le magasine Pilote du n° 469 (31 octobre 1968) au n° 491 (3 avril 1969) et édité en album à 1 100 000 exemplaires en 1969. (Premier tirage du tome précédent : 1 200 000 ex).

L’histoire commence par la visite officielle de Moralélastix un autre chef gaulois qui demande à Abraracourcix de garder un chaudron plein de sesterces (argent) pour éviter que le percepteur d’impôts romain mette la main dessus. Abraracourcix accepte et confie la garde du chaudron à Astérix. Mais celui-ci se fait dérober le contenu du chaudron pendant la nuit. Comme il a failli à sa mission, le village est déshonoré et les habitants n’ont pas d’autre choix que de bannir Astérix du village à contre cœur. Celui-ci ne peut racheter sa faute et rentrer au village qu’en remplissant le chaudron de sesterces pour le rendre à Moralélastix.

Cette fois Astérix doit affronter une problématique que la potion magique ne peut pas vaincre : défendre son honneur. Il doit affronter la solitude et le rejet de son village ce qui est une épreuve bien plus éprouvante que tout ce que tout ce qu’il a pu affronter dans les précédents tomes. L’histoire est bien menée, Astérix, si malin d’habitude, semble désarmé face aux problématiques financières et incapable de résoudre ce problème. L’histoire est toujours riche en humour tout en sachant préserver quelques rebondissements appréciables qui nous tiennent en haleine durant tout l’album. Ce n’est sûrement pas l’un des tomes où il y a le plus à dire, mais cela reste très plaisant à lire.

Histoire complète

Anecdotes et infos complémentaires

 



Histoire complète

L’histoire commence par la visite officielle de Moralélastix un autre chef gaulois qu’Abraracourcix n’apprécie pas trop car il avare et pactise souvent avec les romains. Le protocole l’oblige à faire fi de ses appréhensions et à le recevoir dans les règles.
Moralélastix leur explique que les romains ont augmenté les impôts. Lorsqu’il a appris que le percepteur romain aller venir pour le déposséder de son argent, il a pris le premier récipient venu (une marmite de soupe à l’oignon) dont il a vidé le contenu pour y mettre son argent et porter le tout au village d’Astérix pour le mettre en sécurité car il sait que ce village ne paye pas l’impôt (les romains ont trop peur). Il l’aurait bien enterré ce qui est plus rapide, mais les romains font même des fouilles sous terre, ce n’est donc plus une méthode sûre.


(Attention ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue)

Abraracourcix accepte de protéger le chaudron et en confie la garde à son meilleur guerrier : Astérix. Un banquet est donné en l’honneur de la visite de Moralélastix où tout le monde mange de bon cœur sauf Astérix qui monte la garde devant sa hutte où il a déposé le chaudron.

Au petit matin, lorsqu’il rentre dans sa hutte pour dormir, il constate que le chaudron a été vidé de ses sesterces (monnaie locale) par des voleurs qui ont percés un trou dans le mur arrière de sa maison. Astérix a failli à sa mission, le village est déshonoré, les habitants n’ont pas d’autre choix que de bannir Astérix du village à contre cœur. Celui-ci ne peut racheter leur honneur et rentrer au village qu’en remplissant le chaudron de sesterces pour le rendre à Moralélastix.

Obélix
ne peut se résoudre à laisser Astérix partir seul. Peut importe ce que disent les gens du village, il accompagnera son ami dans la déchéance.

Pensant que ce sont les légionnaires romains qui ont fait le coup, ils cherchent tout d’abord dans le camp le plus proche. Mais visiblement les soldats n’ont pas reçu de paie depuis longtemps et n’ont donc plus le moindre sou en poche.

Voyant que les pirates ont élu domicile sur la plage proche du village en reconvertissant leur épave en restaurant, ils pensent alors que ce sont eux les responsables du vol. Mais après avoir saccagé le restaurant, ils repartent sans avoir rien trouvé.

Ne pouvant mettre la main sur le voleur, ils décident de capturer des sangliers pour les vendre au marché de Condate (Rennes). Mais ils sont très mauvais en affaire et vendent leurs 14 sangliers pour 5 sesterces alors que normalement c’est le prix pour un sanglier. Et comme ils n’ont pas pensé à en garder un pour eux pour le repas de midi, ils dépensent leurs 5 sesterces pour acheter un sanglier. Ils se retrouvent à la case départ.

Pour gagner de l’argent, ils participent alors à des combats de gladiateurs dans une foire, mais malheureusement, les vainqueurs ne gagnent que des statuettes sans valeur.

Ils sont ensuite embauchés comme acteur de théâtre, mais une phrase malheureuse d’Obélix « Ils sont fou ces romains » va conduire à l’arrestation de la troupe (à l’exception d’Astérix et Obélix). Une fois de plus ils n’ont pas été payés.

Abattus par leurs échecs, ils s’assoient désoeuvrés dans la rue tel des mendiants. Leur triste mine a attiré la générosité d’un passant qui leur donne quelques sesterces pour fêter ses gains obtenus en pariant aux courses. Astérix et Obélix vont tenter de faire de même avec l’argent que ce joueur leur a donné. Mais sans succès, mal conseillé par l’escroc Distributiondeprix, ils perdent une fois de plus le peu d’argent qu’ils avaient en pariant sur le mauvais cheval.

Astérix
braque alors une banque avec l’aide d’Obélix mais constate avec dépit que les caisses du coffre sont vides. Les coûteuses campagnes militaires de Jules César ont mis le pays à sec.

Ecoeurés, ils décident d’abandonner leur recherche d’argent et de rester à jamais des bannis. Mais avant cela, ils doivent rapporter le chaudron vide à Moralélastix et lui avouer honteusement leur échec.

Mais la chance leur sourit enfin car sur le chemin ils croisent le percepteur des impôts romain et son escorte. Après les avoir détroussés, ils peuvent remplir leur chaudron avec des sesterces et ainsi retrouver leur honneur et celui de leur village.

Pourtant, alors que tout semble aller pour le mieux, quelque chose semble contrarier Astérix.
En effet, il a réalisé que les sesterces volés au percepteur sentent la soupe à l’oignon. Astérix en conclu que c’est Moralélastix lui-même qui a volé les sesterces pour payer les romains et se faire bien voir d’eux, tout en forçant Astérix à trouver de l’argent pour son compte. Lorsque Moralélastix réalise qu’il est démasqué, il attaque Astérix avec son glaive, mais durant le combat au bord de la falaise, le sol du rebord s’effondre sous ses pieds entraînant le chaudron et Moralélastix dans le vide. Ce dernier réussi à sauver sa vie en se rattrapant de justesse au bord, mais ne parvient pas à sauver son chaudron. Heureusement, le chaudron de sesterces n’est pas perdu pour tout le monde, il atterrit sur les pirates situés en contrebas qui n’auront pour une fois pas tout perdu dans cette histoire. Ça compense un peu les baffes qu’ils se sont pris dans leur épave-restaurant alors qu’ils n’avaient rien fait de mal et que pour une fois ils avaient décidé d’exercer un métier honnête.

Astérix et Obélix peuvent enfin rentrer au village pour festoyer autour d’un grand banquet pour fêter leur honneur retrouvé.
 



Anecdotes et infos complémentaires

Voici quelques informations pour vous aider à apprécier les subtilités de cet album.


  • La première case, comme souvent, montre les Gaulois en pleine activité. Abraracourcix, le chef du village, est de nouveau de corvée pour sa femme.
  • Dans le théâtre (page 29), les deux acteurs se nomment Eléonoradus et Juleraimus, hommages à la grande comédienne du tournant du siècle Eleonora Duse et, bien sûr, à Jules Raimu.
  • Dans le public du théatre, sur l’image où l’on voit un préfet, il y a à droite et à gauche de ce dernier, des caricatures de René Goscinny et Albert Uderzo
  • Lorsqu’ Astérix, dans une foire, après avoir démoli tous les gladiateurs d’un organisateur de combats, affronte les spectateurs pour gagner de quoi remplir le chaudron, il livre 120 combats, et, à chaque adversaire, il crie « au suivant » ; c’est une allusion à la chanson de Jacques Brel Au suivant, dont le texte dit : « Et nous étions 120 à être le suivant de celui qu’on suivait ».

 

Souces

Wikipédia (fr) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ast%C3%A9rix_et_le_chaudron

 

 

Galerie

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