T09 : Astérix et les Normands

T9 : Astérix et les Normands couverture

Astérix et les Normands est le neuvième album de la série de bande dessinée Astérix le Gaulois de René Goscinny (scénario) et Albert Uderzo (dessin), prépublié dans le magasine Pilote du N° 340 (28 avril 1966) au N° 361 (22 septembre 1966) et publié en album en 1966 à 1,2 million d’exemplaires. (Le premier tirage du précédent tome était de 900 000). Par la suite cet album fut adapté en dessin animé en 2006 sous le titre de Astérix et les Vikings.

L’histoire commence alors que Océanix, le frère d’Abraracourcix, envoie son fils Goudurix faire un séjour dans le dernier village résitant à l’envahisseur romain avec pour mission de le former à être un vrai guerrier. Océanix espère que là bas, son fils mûrira.
Goudurix est un jeune Lutécien (Parisien) qui a un certain mépris pour les provinciaux et surtout qui connaît bien plus les dernières tendances Lutéciennes que l’art du combat ou encore le courage. Astérix et Obélix se voient confier la lourde tâche de s’occuper de son éducation.
De leur côté, les Normands (viking) aimeraient aussi parfaire leur éducation. Ils ne manquent pas de courage, loin de là, ils en ont juste un peu trop. Du coup, ils ignorent la peur. Or, ils ont entendu dire que « la peur donne des ailes » et leur fierté ne peut supporter que des peuples qu’ils estiment inférieurs à eux puissent faire quelque chose mieux qu’eux. Ils partent donc en voyage d’étude pour « apprendre la peur ».
Manque de chance, ils tombent sur le village d’Astérix où la peur est quasi absente (à part que le ciel leur tombe sur la tête). Fort heureusement, Goudurix est terrorisé par les Normands, il devient donc à leurs yeux le professeur de peur idéal. Il est enlevé pour distiller son enseignement et Astérix et Obélix doivent alors partir à son secours.

 

Le thème choisi est astucieux, cela change de voir que la potion magique n’est pas l’élément moteur de l’histoire. On note que le dessinateur fait de gros efforts par rapports aux précédents tomes pour améliorer les cadrages afin d’augmenter la tension de certaines images en utilisant par exemple la contre-plongé lorsque les normands se pressent autour de Goudurix.
J’adhère vraiment à cette aventure dont le point de départ est à lui seul tellement décalé qu’il donne une saveur particulière à l’ensemble tout en s’inscrivant parfaitement dans ce qui fait la saveur de l’univers d’Astérix. Panoramix nous gratifie même d’une morale sur le courage à la fin de l’histoire, qui est tellement vraie et pleine de bon sens, qu’on est presque surpris de la trouver dans un tel album.

Histoire complète

Anecdotes

Fiche du film : Astérix et les Vikings

 

 



Histoire complète

L’histoire commence alors que Océanix, le frère d’Abraracourcix, envoie son fils Goudurix faire un séjour dans le dernier village résitant à l’envahisseur romain avec pour mission de le former à être un vrai guerrier. Océanix espère que là bas, son fils mûrira.
Goudurix est un jeune Lutécien (Parisien) qui a un certain mépris pour les provinciaux et surtout qui connaît bien plus les dernières tendances Lutéciennes que l’art du combat ou encore le courage. Astérix et Obélix se voient confier la lourde tâche de s’occuper de son éducation. 


 (Attention la suite révèle des moments clés de l’intrigue.)

De leur côté, les Normands (viking) aimeraient aussi parfaire leur éducation. Ils ne manquent pas de courage, loin de là, ils en ont juste un peu trop. Du coup, ils ignorent la peur. Or, ils ont entendu dire que « la peur donne des ailes » et leur fierté ne peut supporter que des peuples qu’ils estiment inférieurs à eux puissent faire quelque chose mieux qu’eux. Ils partent donc en voyage d’étude pour « apprendre la peur ».
Manque de chance, ils tombent sur le village d’Astérix où la peur est quasi absente (à part que le ciel leur tombe sur la tête). Goudurix qui subissait l’entraînement d’Astérix et d’Obélix sur la plage aperçoit le bateau des Normands et panique. Il prévient la population du village et ne comprend pas leur calme face à l’annonce d’un débarquement de barbares sanguinaires. Personne n’a peur, ils veulent même se battre. Complètement dépassé et terrorisé, il décide de rentrer à Lutèce pour fuir l’invasion.
De leur côté les Normands ont espionné le village Gaulois et constaté avec dépit que les habitants du village ne connaissent pas non plus la peur. Fort heureusement pour eux Goudurix est terrorisé par les Normands et devient donc à leurs yeux le professeur de peur idéal. Alors qu’il quittait le village, l’essieu de son char se brise à cause du poids du menhir qu’Obélix lui a offert. Il n’a pas le temps de trouver une solution qu’il se fait brutalement enlever par les Normands. Astérix et Obélix qui étaient partis chasser découvrent le char de Goudurix et orientent directement leur recherche vers le camp des Normands.

Pendant ce temps, les Normands ont ranimé Goudurix et lui demande de leur faire peur pour qu’ils puissent voler. Goudurix, qui ne comprend rien à ce qu’ils attendent de lui, échoue à les effrayer. Voyant que ça ne donne rien, les Normands décident de l’attacher (pour ne pas qu’il s’envole) et d’attendre le lendemain pour le forcer à faire une démonstration de vol en le jetant du haut de la falaise.

Fort heureusement Astérix et Obélix arrivent finalement au camp Normand. Bien entendu, ça dégénère en bagarre (où de malheureux romains tentant de les séparer se sont fait embarquer eux aussi). Alors que la bagarre bat son plein, le chef Grossebaf sort de sa tente pour voir ce qui fait tant de vacarme et fait cesser le combat pour engager la discussion avec Astérix. Après lui avoir exposé la raison de leur venue, Astérix décide de l’aider et propose de lui amener quelqu’un qui leur enseignera la peur. Il reste comme otage et envoie Obélix chercher Assurancetourix leur barbe.

Il revient juste à temps, les Normands s’apprêtaient à précipiter dans le vide Goudurix, mais Astérix est intervenu pour le défendre à coup de poings et de potion magique. En voyant l’acharnement des Normands sur Astérix, Goudurix a oublié sa peur et s’est jeté dans la bagarre sans l’aide de la potion magique.  
L’arrivée d’Obélix et du barde arrête les hostilités. Les Normands restent perplexes en voyant le barde Assurancetourix. Ils se demandent comment cet individu peut leur apprendre la peur. Mais lorsque qu’il se met à chanter, des sueurs froides les gagnent, ils ne peuvent s’empêcher de fuir la voix de casserole du barde.
Pour s’échapper rapidement et rejoindre leur navire, ils se jettent du haut de la falaise pensant que la peur donne des ailes, mais réalisent que ça malgré leur grande peur, ils ne savent toujours pas voler.

Panoramix conclu en disant :  "C’est en connaissant la peur qu’on devient courageux. Le vrai courage c’est de savoir dominer sa peur."

Après cette victoire, pour la première fois le barde Assurancetourix participe au banquet final pendant que le forgeron Cétautomatix (qui hérite de son design presque final) est ligoté à part.



Anecdotes et humour

Voici quelques informations pour vous aider à apprécier les subtilités de l’album : Astérix et les Normands



Noms des personnages

Tous les personnages normands ont un nom en -af, à l’image du prénom scandinave masculin « Olaf ».

Éléments culturels

Les Normands possèdent eux aussi une sorte de potion magique, le calva. En effet, Goscinny prend un malin plaisir, à travers tout l’album, à mélanger les références aux Normands scandinaves et celles aux Normands de la province française. C’est ainsi qu’en plus du calva, ces fiers guerriers utilisent beaucoup de crème dans leur cuisine, font des réponses de Normand, etc. Et, évidemment, ils débarquent en Gaule en chantant « Je veux revoir ma Normandie », en référence aux paroles de Ma Normandie de Frédéric Bérat, « j’irai revoir ma Normandie ».

Goudurix est une caricature de la jeunesse parisienne des années yé-yé.
 

Sources :

Wikipedia (fr) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ast%C3%A9rix_et_les_Normands

Galerie

Une réponse à T09 : Astérix et les Normands

  1. Arthur dit :

    Bonjour, merci pour ce post qui arrive à transmettre l’ambiance et rend joliment hommage à une BD que j’adore !

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