T05 : Le Tour de Gaule d’Astérix

T5 : Le Tour de Gaule d'Astérix couverture

Le Tour de Gaule d’Astérix est le cinquième album de la série Astérix le Gaulois scénarisé par René Goscinny et dessiné par Albert Uderzo. Il a été prépublié dans Pilote à partir du n° 172 (paru le 7 février 1963) et a été publié en album en 1965 à 60 000 exemplaires.

L’histoire commence par l’arrivée de l’inspecteur général Lucius Fleurdelotus au camp de légionnaires romains Petibonum. Sa mission, confiée par Jules César en personne, est de remettre au pas les habitants de l’irréductible village gaulois où habite Astérix.

Le centurion Nenjetéplus tente vainement de lui expliquer que l’affrontement direct avec les gaulois est aussi inutile que risqué, il faudra que le préfet subisse une cuisante et douloureuse défaite, pour commencer à accepter ce que son centurion voulait lui faire comprendre.
Il réalise que pour vaincre les gaulois, il doit adopter une autre stratégie.

Il décide donc d’établir une immense palissade pour isoler les gaulois et éviter que leurs pensées contestataires ne contaminent le reste de la Gaule. Bien que cette muraille de bois n’ai aucune chance de résister face à la potion magique, Astérix préfère attaquer son adversaire sur le terrain de l’orgueil en lui prouvant l’inutilité de ses actes. Il lui propose un pari qui doit démontrer son impuissance et celle de Rome face à eux. Il va faire le tour de Gaule pour collecter une spécialité culinaire de chaque ville et revenir à son point de départ pour l’inviter à déguster tout cela dans un banquet au village. Lucius Fleurdelotus est aussi amusé que sûr de lui, il accepte donc le pari sourire aux lèvres et promet de lever le siège si Astérix réussi à gagner.

Critique

La lecture de cet album, dont le titre fait référence avec humour au Tour de France cycliste, me plonge dans une certaine perplexité. L’histoire en elle-même est aussi ennuyeuse que répétitive. Les deux héros vont d’une ville à l’autre en cassant du romain à chaque étape sans qu’aucun rebondissement ne vienne troubler réellement le voyage. Le côté prévisible est accentué par une narration défaillante, nous voyons, par exemple, un traître négocier avec les romains avant même qu’Astérix le démasque ce qui ne laisse aucune surprise au lecteur. Les seules choses qui viennent agrémenter la lecture de cet album, sont les nombreuses touches d’humour présentes à travers les jeux de mots, les clins d’œils et références en tout genre. Et c’est précisément là qu’est le problème. Cet album a été conçu en 1963 et les références commencent à sérieusement dater pour que les jeunes générations aient une chance des les capter (voir l’article : Ref et Humour décrypté). Même lorsque l’auteur fait références à des choses encore célèbre aujourd’hui (par exemple les bêtises de Cambrai) ça ne fonctionne pas forcément car la culture générale a considérablement évolué. Les références évidentes de l’époque concernant la France ne le sont plus d’actualité pour les jeunes d’aujourd’hui qui ont une culture plus large concernant le monde mais moins pointue sur leur propre pays (on peut pas tout connaître). De plus la géographie tout comme les modes de vies ont changés : la Route Nationale 7 n’est plus le passage obligé pour les parisiens qui partent en vacances, l’avions et le TGV ont changé la donne, sans oublier de dire que les Français sont plus mobiles et ont appris à découvrir qu’il y avait d’autres destinations que les plages méditerranéennes. Du coup il est assez facile de passer à côté de très nombreux éléments d’humour. Pour corser le tout, les phrases latines ne sont pas toujours sous-titrées. A notre époque où on privilégie les langues vivantes aux langues mortes, de nombreux lecteurs risquent de se sentir frustrés par cela. L’article Ref et Humour décrypté vous aidera à apprécier les détails humoristiques de cet album.

Au final mon sentiment est mitigé, cette BD n’est guère enthousiasmante pour les jeunes générations et doit être réservées aux fans d’Astérix qui comme pour le tome 1 y verront surement un intérêt historique, d’autant plus que cette histoire fait apparaître pour la première fois le personnage d’Idéfix qui n’a pas encore de nom ni d’impact sur le déroulement de la trame.

Premières planches

Retrouvez les quatre premières pages de cette BD, cliquez dessus pour les voir en grand, la résolution est suffisante pour pouvoir les lire.

Page 1 du tome 5 - Le tour de Gaule d'Astérix  Page 2 du tome 5 - Le tour de Gaule d'Astérix Page 3 du tome 5 - Le tour de Gaule d'Astérix Page 4 du tome 5 - Le tour de Gaule d'Astérix

Anecdotes et infos complémentaires

Plusieurs modifications furent faites au parcours avant la version finale. Dans les premières esquisses, le parcours s’exécutait en sens inverse. De même, Astérix et Obélix devaient traverser plus de villes, mais le voyage fut limité par le nombre de pages. Les Gaulois devaient visiter Caesarodunum (Tours, pour ses rillettes), Vesunna (Périgueux, pour son foie gras), Baeterrae (Béziers, pour son vin), Arelate (Arles, pour son saucisson), Cabello (Cavaillon pour ses melons), Cularo (Grenoble pour ses noix), Genabum (Orléans, pour son vinaigre) et Suindinum (Le Mans, pour son poulet). Bien que les deux personnages visitent Gésocribate (Le Conquet), ils n’y achètent pas de crêpes comme prévu dans la première version.

Parcours :

Carte du tour de Gaule d'Astérix 
  1. Village des irréductibles
  2. Rotomagus (Rouen)
  3. Lutèce (Paris)
  4. Camaracum (Cambrai)
  5. Durocortorum (Reims)
  6. Divodurum (Metz)
  7. Lugdunum (Lyon)
  8. Nicae (Nice)
  9. Massilia (Marseille)
  10. Tolosa (Toulouse)
  11. Aginum (Agen)
  12. Burdigala (Bordeaux)
  13. Gésocribate (Le Conquet)

Anecdotes :

C’est le premier album de la série où Obélix s’énerve lorsqu’on le traite de « gros » et où Idéfix apparaît. On le voit pour la première fois à la 6e case de la page 13. Il est assis devant la charcuterie où Astérix et Obélix vont chercher du jambon de Lutèce. Il les suit ensuite tout au long de leur voyage en apparaissant dans la majorité des cases. Il n’est remarqué qu’à la fin par Obélix. Il ne sera nommé que dans l’album suivant, Astérix et Cléopâtre, suite à un concours dans le magazine Pilote.

Dans la première version du scénario (écrite par René Goscinny seul), Idéfix n’apparaissait pas. Ce n’est que lors de la concertation pour la mise en page que Albert Uderzo suggéra de placer un petit chien dans les images. Pour une raison inexpliquée, dans la seconde version du synopsis, la phrase « À la porte se trouve un petit chien » est soulignée.

Les pirates font leur seconde apparition. Erix, le fils du chef Barbe-Rouge, fait sa première et dernière apparition car il sera par la suite laissé comme garantie pour que les pirates puissent récupérer un navire. Triplepatte dit comme dans chaque épisode une citation latine : ici, Victrix causa diis placuit, sed victa Catoni (la cause du vainqueur a plu aux dieux, celle du vaincu à Caton).

D’autres personnages secondaires commencent à réapparaître :
Le centurion, Nenjetépus, est le même que dans Astérix gladiateur.
De même, lorsque Fleurdelotus annonce qu’il retournera à Rome si Astérix réussit son pari, Obélix lui demande de dire le bonjour à Caius Obtus, un dresseur de gladiateur rencontré dans l’album précédent, Astérix gladiateur.

Le pêcheur qui se plaint des « hors-bord » est le même que celui vu précédemment dans La Serpe d’or. La remarque d’Astérix à Lutèce mentionnant une « dernière fois » fait également référence à cet album.

César Labeldecadix réapparaît au début de l’album Astérix en Corse, avec de nombreux autres personnages des précédents albums.

Certains personnages familiers de la série, tel Cétautomatix, n’ont pas encore leur apparence définitive.

Adaptations :

Un jeu de société, nommé Le Tour de Gaule d’Astérix, est publié en 1978 par Dargaud. Le jeu, demandant au joueur de libérer des villes, s’inspire fortement du Monopoly, par exemple en demandant au joueur de payer une taxe lorsqu’il s’arrête sur une ville appartenant à un adversaire.

Astérix et Obélix, un jeu vidéo sur la licence d’Astérix est inspiré du Tour de Gaule, sans toutefois le reprendre totalement. En effet, si une palissade est installée autour du village et si Astérix et Obélix veulent prouver qu’ils peuvent aller où ils veulent, la palissade est ici posée par César lui-même et non plus un subordonné et les deux Gaulois parcourent tout l’Empire romain et non plus simplement la Gaule. Cela permet d’exploiter plusieurs albums en plus du Tour de Gaule. Le jeu est sorti sur de nombreuses consoles (Super Nintendo, Game Boy, Game Boy Color, sous Windows et DOS), édité par Atari (anciennement Infogrames).

Sources :

Wikipédia (fr) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Tour_de_Gaule_d-Ast%C3%A9rix

Références et humour décryptés

Le principe du Tour de Gaule est une référence au Tour de France cycliste. La version allemande s’intitule d’ailleurs Tour de France. Ainsi, l’album fait référence fréquemment au tour cycliste : par exemple, le jaune du sac est une allusion au maillot jaune et les deux héros sont accueillis comme des vainqueurs du Tour de France à Aginum.

 

Anachronismes :

Les auteurs caricaturent différentes régions françaises en jouant d’anachronismes :

  • A Nicae (Nice), Astérix et Obélix se promènent sur la promenade des Bretons, allusion à la promenade des Anglais.
  • Les spécialités culinaires collectées sont celles qui font la réputation aujourd’hui des villes par lesquelles passent les héros de la bande dessinée. Elles n’existaient pas à l’époque.
  • Un Romain montant la palissade dit : Exegi monumentum aere perennius (J’ai achevé un monument plus durable que l’airain, phrase prononcée par Horace).
  • Les réponses vagues donnés par les habitants des environs de Rotomagus (Rouen, ville de Normandie) sont des « réponses de Normand » : « pt’êt ben que oui, pt’êt ben que non ».
  • Les embouteillages dans Lutèce rappellent les difficultés de circulation dans Paris. Ils avaient déjà été caricaturés dans La Serpe d’or.
  • Le vol du véhicule de la poste et la citation du soldat romain « [...] on n’a pas fini d’en parler de l’affaire du courrier de Lugdunum ! » sont un clin d’œil à l’affaire du courrier de Lyon.
  • L’aide des habitants de Lugdunum fait référence à la Résistance à Lyon au cours de la Seconde Guerre mondiale. Lorsque la résistance perd la garnison romaine dans les dédales de la ville, le préfet Encorutilfaluquejelesus sème des cailloux sur sa route, en référence au Petit Poucet. L’album explique le nom de la place des Quinconces à Bordeaux par la formation romaine du même nom.
  • La partie de cartes à Massilia est une reprise de la partie de cartes dans Marius de Marcel Pagnol. Raimu, Fernand Charpin, Paul Dullac et Robert Vattier (les acteurs de ce film) prêtent leurs traits aux personnages de ce passage.

 

Jeux de mots avec les noms :

 

  • Comme dans les autres albums d’Astérix le Gaulois, les noms des personnages sont des jeux de mots. De même, tous les Gaulois ont un nom en -« ix » et les Romains un nom en -« us ».
  • On trouve chez les Gaulois : Quatrédeusix (Quatre et deux : six), Beaufix (Beau fixe), César Labeldecadix (La belle de Cadix), Odalix (Odalisque) et Changélédix (Changez les disques).
  • On trouve chez les Romains : Nenjetépus (N’en jetez plus), Fleurdelotus (Fleur de lotus), Faimoiducuscus (Fais-moi du couscous, chanson de Bob Azzam), Tikedbus (Ticket de bus), Petilarus (Petit Larousse), Milexcus (Milles excuses), Encorutilfaluquejelesus (Encore eut-il fallu que je le susse), Quelquilfus (Quels qu’ils fussent), Yenaplus (Y en a plus), Plexus et Radius et le général Motus.

Caricatures :

  • Raimu (César Olivier) : César Labeldecadix
  • Robert Vattier (M. Brun) : l’estranger de Ludgunum
  • Mouries (Escartefigue) et Fernand Charpin (Panisse) : les deux autres joueurs de cartes

 

Sources :

Wikipédia (fr) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Tour_de_Gaule_d-Ast%C3%A9rix

Résumé

L’histoire commence par l’arrivée de l’inspecteur général Lucius Fleurdelotus au camp de légionnaires romains Petibonum. Sa mission, confiée par Jules César en personne, est de remettre au pas les habitants de l’irréductible village gaulois où habite Astérix.

Le centurion Nenjetéplus tente vainement de lui expliquer que l’affrontement direct avec les gaulois est aussi inutile que risqué, il faudra que le préfet subisse une cuisante et douloureuse défaite, pour commencer à accepter ce que son centurion voulait lui faire comprendre.
Il réalise que pour vaincre les gaulois, il doit adopter une autre stratégie.

Il décide donc d’établir une immense palissade pour isoler les gaulois et éviter que leurs pensées contestataires ne contaminent le reste de la Gaule. Bien que cette muraille de bois n’ai aucune chance de résister face à la potion magique, Astérix préfère attaquer son adversaire sur le terrain de l’orgueil en lui prouvant l’inutilité de ses actes. Il lui propose un pari qui doit démontrer son impuissance et celle de Rome face à eux. Il va faire le tour de Gaule pour collecter une spécialité culinaire de chaque ville et revenir à son point de départ pour l’inviter à déguster tout cela dans un banquet au village. Lucius Fleurdelotus est aussi amusé que sûr de lui, il accepte donc le pari sourire aux lèvres et promet de lever le siège si Astérix réussi à gagner.

(Attention la suite révèle des moments clés de l’intrigue.)

Pour aider leur amis Astérix et Obélix à partir, les villageois font une diversion en attaquant la palissade au sud pendant qu’ils s’enfuient discrètement par le nord.
La première étape de ce voyage est Rotomagus (Rouen). Aucune spécialité n’est à prendre dans cette ville, le but étant juste de rejoindre le fleuve pour le longer jusqu’à Lutèce (Paris). Cependant Lucius Fleurdelotus a eu le temps d’avertir les autres garnisons romaines pour qu’elles arrêtent Astérix et Obélix. A peine ont-ils mis le pied en ville qu’ils sont identifiés par une patrouille romaine qui les prend en chasse. Pour leur échapper, ils se jettent dans la Seine et nage jusqu’à un bateau de plaisance loué par un coupe de romains qui font justement croisière vers Lutèce. Le voyage sera de courte duré grâce à la force motrice d’Obélix qui poussera le navire à vive allure brisant du même coup le charme romantique de la croisière de leurs hôtes.

Après avoir déambulé à pieds entre les chars pris dans les embouteillages Lutéciens, Ils finissent par trouver une charcuterie où acheter le très réputé « jambon de Lutèce ». En sortant du magasin, un petit chien noir et blanc va commencer à les suivre dans leur périple jusqu’à la fin de l’album, et même au delà, puisque ce chien qui n’a pas encore de nom dans cet album est en fait Idéfix qui deviendra le chien d’Obélix dans les albums suivants.
Pour quitter Lutèce et atteindre rapidement l’étape suivante ils achètent un char d’occasion qui s’avère être une très mauvaise affaire car le cheval et le char lui-même sont en bout de course et la pluie battante ne tarde pas à faire disparaître la couche de peinture sensés maquiller l’état de délabrement du véhicule. (La mauvaise réputation des vendeurs de voiture d’occasion ne semble pas être toute récente.)
Lorsque la roue de leur char casse, ils sont contraints de faire appelle à une dépanneuse. Mais le conducteur de char de dépannage les reconnaît et pour éviter qu’il donne l’alerte, ils l’assomment et continuent leur route avec la dépanneuse jusqu’à Camaracum (Cambrai) pour y acheter des bêtises (des bonbons locaux).

Alors qu’ils règlent leur achat au commerçant, une patrouille romaine les coince dans le magasin. Après quelques baffes agrémentées de quelques jeux de mots sur le thème des bêtises, nos deux gaulois reprennent leur périple pendant que le commerçant assommera le centurion pour ralentir les romains. C’est la première fois que des personnes viennent en aide de leur plein gré à Astérix. La dimension symbolique du pari d’Astérix commence à séduire la population gauloise.

Sur le chemin les menant à Durocortorum (Reims), ils croisent un char d’un légionnaire romain dont la roue est cassée. Ils décident de le dépanner afin de passer facilement les barrages. Une fois le barrage passé, ils abandonnent le légionnaire et son char pour arriver plus vite à Durocortorum et y acheter des amphores de vin.

Pour arriver plus vite à la destination suivante sans être ralenti par les romains, Astérix décide d’éviter les routes et de passer par la forêt. Cette fois, c’est une odeur de sanglier rôti qui va les ralentir. Obélix suivra l’odeur jusqu’à la maison de Quatrédeusix, qui après les avoir copieusement nourris, va les dénoncer aux romains pour toucher la prime. Comme Obélix était parti en forêt chasser le sanglier, ils réussissent à capturer Astérix pendant sa sieste.
Après avoir interrogé le traître Quatrédeusix, Obélix part chercher Astérix à Divodurum (Metz). Pour faciliter la recherche de son compagnon, il frappe un légionnaire et se laisse arrêter. Une fois jeté dans la même cellule qu’Astérix, il le libère de ses chaînes et ils quittent ensemble la prison par la force.

Pour accélérer le rythme, ils s’emparent d’un char postal pour aller jusqu’à Lugdunum (Lyon). Mais les garnisons de la ville les attendent le pied ferme, heureusement pour eux, Beaufix le chef clandestin de la ville les aides en éparpillant les troupes romaines dans les ruelles de la ville qui forment un véritable labyrinthe où les romains finissent par se perdre. Ayant entendu parler du pari d’Astérix, Beaufix a même préparé un sac contenant les spécialités de la ville ainsi qu’un char pour les conduire à l’étape suivante.

Après avoir dû affronter les embouteillages estivaux de la Voie Romaine n°VII (la Nationale 7) ils arrivent à Nicae (Nice) pour y acheter une salade nicaeoise. Alors qu’il viennent de terminer leurs achats, une patrouille les prends en chasse les obligeant à traverser une plage bondée pour fuir vers par la mer sur une barque d’un vacancier qui se voit contraint d’aller avec eux jusqu’à Massilia (Marseille).

Arrivé là bas, ils obtiennent auprès de César Labeldecadix une bouillabaisse. Ce dernier les aidera à partir tranquillement en organisant une partie de pétanque que les romains n’oseront pas franchir de peur que ça dégénère en affrontement généralisé avec toute la ville.

Sur le chemin de Tolosa (Toulouse) les deux compères se font rattraper par la nuit et sont obligés de s’arrêter dormir car la nuit est trop sombre pour continuer à se diriger.
Au petit matin ils réalisent qu’ils se sont assoupis en plein milieu d’un camp romain. Après les avoir tous mis KO, ils décident de se rendre lorsqu’ils apprennent que les romains avaient l’intention de les emmener à Tolosa. Grâce à ce subterfuge, ils sont confortablement amenés en chariot (en tant que prisonnier) jusqu’à leur prochaine destination. Arrivé aux abords de la ville, ils prennent congé de leur escorte à bord du chariot et partent acheter des saucisses en ville.

L’étape suivante est Aginum (Agen) où Astérix doit acheter des pruneaux. Visiblement leur réputation les a précédés. Les affiches de marbre placardées sur les murs mettant leur tête à prix les a transformés en héros aux yeux des Gaulois. Mais la forte prime pour leur capture aussi faite d’eux des cibles potentielles. La trahison qu’ils ont déjà eu à subir a rendu Astérix méfiant. Lorsque l’aubergiste Odalix les invite à manger chez lui, il l’oblige à goûter les sangliers qu’il leurs propose. Sous la contrainte l’aubergiste s’exécute et s’endort à la première bouchée à cause du somnifère qu’il avait répandu sur la viande. Obélix de son côté à eu le temps de finir son sanglier mais semble immunisé contre le somnifère.

Sur la route les menant vers Burdigala (Bordeaux) leur dernière étape, Astérix et Obélix se font voler leur sac de « spécialités locales » pendant leur sommeil. Ils retrouvent les voleurs aux mains des Romains qui sont persuadés que ces bandits sont Astérix et Obélix. Les romains décident d’exposer sur la place publique leur capture pour montrer aux gaulois la toute puissance de Rome. C’est à ce moment qu’Astérix et Obélix entrent en scène pour récupérer leur sac de victuailles. Leur arrivé provoque un enthousiasme général chez les gaulois qui fini par dégénérer en affrontement contre les romains.

Profitant de la confusion, Astérix et Obélix récupèrent leur sac et s’échappent vers le port où ils embarqueront sur le bateau de Changélédix qui va à Gésocribate (Le Conquet). Ils croiseront les pirates qui feront ici leur seconde apparition dans les aventures d’Astérix. Après avoir coulé leur navire, ils débarquent enfin à bon port et continuent le reste du voyage à pied jusqu’à leur village.

Le banquet est préparé et Fleurdelotus est obligé de venir en personne au village pour constater sa défaite, il n’aura toutefois pas le temps de goûter au repas, car avant de commencer à manger Astérix a cru bon de lui faire partager la spécialité du village : la châtaigne.
 

Galerie

3 réponses à T05 : Le Tour de Gaule d’Astérix

  1. Moi 6ème dit :

    Merci , Grâce à ce résumé mon DM en 6ème est devenu plus simple :P

  2. jlg6 dit :

    Bonjour,
    Pour l’anecdote, j’ai récemment vu que l’album avait été pré-publié dans Pilote sous le titre « La guerre des braves » …. titre qui a donc changé au moment de la sortie en album.

    Bien amicalement,

    Jean-Luc

    réf: http://www.le-livre.fr/Livre-RO80130708.html

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