Astérix aux Jeux Olympiques (film 2008)

Affiche teaser du film

Astérix aux Jeux Olympiques est le troisième film « live » des aventures d’Astérix . Il est sorti le 20 Janvier 2008 en France. Il a été produit par Jean-Louis Monthieux et par Thomas Langmann et réalisé par Frédéric Forestier et Thomas Langmann.
L’histoire est une lointaine adaptation de la bande dessinées d’Astérix aux jeux olympiques.
A la fin de sa carrière, le film a été vu par 7 millions de spectateurs en France très bon chiffre mais qui reste moins que le nombre nécessaire pour que le film soit rentable.

Synopsis

En 50 avant J.C., toute la gaule est occupée par les romains. Toute ? Non car un petit village résiste encore à l’envahisseur.
Alafolix, un de ses habitants, est amoureux de la princesse grecque Irina. Hélas, son père l’a promise à Brutus, le fils adoptif de César.
Pour départager ses deux prétendants, elle invoque une loi grecque qui lui permet de se marier au gagnant des prochains Jeux Olympiques. Un combat sportif et extra-sportif commence alors pour savoir qui sera le meilleur.
De son côté, Brutus ne pense qu’à une chose : devenir César à la place de César.

Présentation

Astérix aux Jeux Olympiques a une genèse assez compliquée : à la base, Claude Berri avait proposé à Gérard Jugnot de réaliser le troisième volet des films lives d’Astérix à partir de la bande dessinée Astérix en Hispanie. L’ancien du Splendid avait réussi à motiver les anciens membres de la troupe (Michel Blanc, Thierry Lhermitte, Josiane Balasko) de participer au projet.
Cependant, Albert Uderzo mit son veto sur ce projet. Les raisons ne sont pas claires : certains parlent d’une brouille entre lui et Claude Berri, le producteur des précédents films ; d’autres estiment que l’auteur a refusé cette version car sa date de sortie coïnciderait trop avec celle du film d’animation Asterix et les Vikings et celle d’un tome dessiné Le ciel lui tombe sur la tête.

En parallèle, Thomas Langmann, qui a aidé son père Claude Berri dans la production des précédents films, avait travaillé avec une équipe de scénaristes sur une autre histoire basée sur le tome Astérix aux jeux olympiques sans avoir les droits nécessaires.
Au final, ce sera cette version qui sera portée à l’écran, sans Claude Berri qui n’est plus associé au projet.
Ce nouveau film est confronté à un problème délicat : Christin Clavier ne souhaite plus remettre le costume d’Astérix afin de se consacrer à des rôles plus dramatiques – Effetctivement, il tournera pour la télévision dans les Misérables ou Napoléon. Beaucoup de noms circulent pour le remplacer ( dont José Garcia qui jouera Couverdepus un vendeur fou de potions) mais au final, ce sera Clovis Cornillac qui aura le rôle. Gérard Depardieu reprendra sans hésiter son rôle d’Obélix et reste le seul à avoir participé à tous les films lives de l’univers d’Astérix.

Critique

Que c’est dur de critiquer ce film. Beaucoup de points semblent prometteurs : une grande partie des meilleurs acteurs français (Gérard Depardieu, Alain Delon, Clovis Cornillac, Benoît Poelvoorde, José Garcia, Elie Semoun, Alexandre Astier, Franck Dubosc … qui sont tous très bons dans leur rôle), des effets spéciaux à gogo et très bien intégrés (notamment les scènes de combat), une touche plus « cartoon » que les précédents volets (la scène de course entre Astérix, Obélix et le romain Claudius Cornedurus au début du film, les effets de la potion magique), de magnifiques décors (Rome comme on ne l’a jamais vu, le village gaulois est bien reconstitué), des blagues sympathiques (Obélix cassant les bras de la Vénus de Millo, l’invention du foot, les interventions d’Astier / Mordicus) et un paquet de clins d’œil (le passage de Schumacher, Francis Lalanne qui rebondit bien avec Assurancetourix)… Et pourtant la magie ne prend pas.
Est-ce du au manque de finesse du scénario (sauver l’amour entre un gaulois et une princesse grecque)? Aux blagues orientées vers les plus petits  ? A l’absence de rythme et d’enjeu ? A la quantité de scènes sympathiques mais qui n’apportent rien à l’histoire (en particulier le banquet final et le retour de Jamel Debouzze dans des séquences avec les plus grands sportifs français Zidane, Parker et Mauresmo)?
Dans tous les cas, il manque l’originalité des histoires écrites par René Goscinny qui mettait en avant le problème des voyages organisés, l’influence économique des Jeux Olympiques (et obligation de faire gagner les pays riches qui peuvent se permettent de déplacer leur ressortissants et ainsi faire marcher le tourisme) et la lutte contre le dopage. De plus, le film n’a pas de morale car tout le monde semble tricher et Astérix gagne pour humilier César (ce qui n’est pas vraiemnt le cas dans la BD pourtant pour la rédition de la BD du même nom, la couverture a été redessinée pour traduire cet aspect des choses). Et où est parti le plus beau passage de la bande dessinée où Astérix donne généreusement sa palme (obtenue par la ruse) à un véritable athlète (malgré le fait qu’il soit romain) afin qu’il sauve son honneur auprès de Jules César ?

Acteurs principaux

  • Clovis Cornillac : Astérix
  • Gérard Depardieu : Obélix
  • Alain Delon : Jules César
  • Benoît Poelvoorde : Brutus
  • Stéphane Rousseau : Alafolix
  • Vanessa Hessler : Princesse Irina
  • Jérôme Le Banner : Cornedurus
  • José Garcia : Couverdepus
  • Franck Dubosc : Assurancetourix
  • Bouli Lanners : Samagas
  • Jean-Pierre Cassel (dans son dernier rôle) : Panoramix
  • Alexandre Astier : Malosinus
  • Michael Herbig : Pasunmotdeplus
  • Santiago Segura : Docteurmabus
  • Nathan Jones : Humungus
  • Zinedine Zidane : Numérodix
  • Michael Schumacher : Schumix
  • Jean Todt : Chef mécano Shumix
  • Tony Parker : Tonus Parker
  • Sim : Agecanonix
  • Jamel Debbouze : Numérobis
  • Adriana Karembeu : Madame Agecanonix
  • Amélie Mauresmo : Amélix
  • le juge Omega : Elie Semoun
  • le juge Alpha : Luca Bizzarri
  • le juge Beta : Paolo Kessisoglu
  • Francis Lalanne : Lalannix
  • un centurion : Jean-Pierre Castaldi
  • Pierre Tchernia : le narrateur

Staff

  • Producteur : Thomas LANGMANN
  • Producteur exécutif : Jean-Louis Monthieux
  • Scénariste : Olivier Dazat, Thomas LANGMANN, Alexandre Charlot, Franck Magnier
  • Directeur de la photographie : Thierry Arbogast
  • 1er assistant réalisateur : Christophe Vassort
  • Chef décoratrice : Aline Bonetto
  • Costumière : Madeline Fontaine
  • Scripte : Anne Wermelinger
  • Cascadeur : Patrick Cauderlier
  • Directeur de production : Jean-Marc Deschamps

 

Galerie

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