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La musique numérique se porte bien, merci

Image de CD (DR)

L’observatoire de la musique vient de publier un rapport complet de 80 pages sur l’industrie musicale et il met en avant l’évolution du  marché. 

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Sans grande surprise, les supports physiques diminuent (encore) et passent sous la barre du milliard d’euros de chiffres d’affaire avec une diminution de 8%. Côté volume, le marché tombe à 63,3  millions d’unités écoulés soit une baise de 10%.
L’intérêt pour la musique disparaîtrait-il ? Où faut-il avoir un regard plus nuancé sur ces chiffres ?

Dans ce marché en crise, il faut remarquer que la musique numérique sort son épingle du jeu car le marché de la vente de musique numérique passe à 73,5 millions d’euros, soit une augmentation de 20% en un an.
Même si cette progression ne compense pas la diminution du chiffre d’affaire du marché physique, cette augmentation est très parlante. L’offre, que les majors ont longtemps refusé à mettre en place, commence à arriver à maturité.
De plus, l’étude ne prend pas en compte les revenus numériques "secondaires" comme les sonneries de téléphone portable ou le streaming (par exemple la publicité).
La musique numérique se porte bien.

A noter qu’en parallèle à la diminution du marché, le nombre d’albums mis sur le marché a augmenté de 4%.

L’étude met en avant une autre belle surprise : autant les majors possèdent pas loin des trois / quarts du marché (73% en volume et 75% en chiffre d’affaire) autant elles ont perdu 3 points en un an, les indépendants tirent donc leur épingle du jeu. En 7 ans, le constat est pire : alors qu’en 2003, les majors géraient 86% du marché, aujourd’hui, elles sont tombées à 73%.
Difficile d’analyser ce point-là. Est-ce que le public se serait lassé du mainstream pour acheter plus de nouvelles musiques moins mises en avant (du genre celle que les affreux pirates téléchargent afin d’acheter un album) ? Est-ce du au distributeur et à internet qui propose plus de visibilité aux petits éditeurs ? 

Dans tous les cas, on regrette que ce genre d’étude ne prenne pas en compte la globalité du marché de la musique. Qu’en est-il des produits dérivés ? Et des concerts ? Sont-ils en perte de vitesse comme le reste du marché ou est-ce que les revenus inhérents augmentent ? 
Ce genre de question peut être important car on voit depuis quelques mois certains grand magasins (comme la FNAC) proposer d’acheter des T-shirts ou des affiches de groupe de musique.

L’étude exacte est là.

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