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Scantrad (définition)

Scantrader

Un scantrad fait référence à une BD (comics ou mangas) numérisée grâce à un scanner, qui est ensuite traduit par des fans depuis sa langue originale. Ce phénomène est né avec la traduction de mangas le japonnais ou le coréen vers la langue des traducteurs bénévoles.

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Le scantrad est réalisé le plus souvent par des teams, qui sont composés de :

  • Un « cleaneur », qui récupère l’image numériser pour la « cleaner », c’est à dire effacer les textes des pages, enlever les défauts d’impression et parfois redessiner des parties entières par exemple pour relier deux morceaux d’une double page.
  • Un traducteur, qui est chargé de traduire les pages du mangas
  • Un « checkeur » ou correcteur, qui est chargé d’effectuer un contrôle des traductions, pour enlever les fautes d’orthographe ou fautes de traductions.
  • Un éditeur qui est chargé de remplir les bulles « cleanées » avec les textes traduits.

Les scantrads sont principalement distribués gratuitement sur internet en téléchargement sans l’accord des ayants droits ce qui fait que par définition, un scantrad est illégal. De nombreuses team en ont conscience et sur leur site web,  la plupart d’entre elles ne cachent pas le côté illégal de leur démarche et incitent leurs lecteurs à acheter le produit lorsqu’il sera disponible (si il l’est un jour).

Le scantrad a longtemps profité d’une certaine forme de tolérance de la part des maisons d’édition qui y voyaient un moyen promotionnel. Mais la tendance à commencer à s’inverser depuis 2009 avec la baisse des ventes des hebdomadaires manga au Japon. Les éditeurs ont constaté que de nombreuses versions scannées de leurs produits circulaient en langue japonaise sur internet le lendemain d’une publication. Ils ont donc voulu contrer le phénomène et se sont aussi attaqués aux traductions en partant du principe qu’elles pouvaient aussi nuire à la viabilité des marchés étrangers.

Au départ les Scantrad permettaient de suivre une série au rythme de parution de la série dans le pays d’origine. Cela évitait d’attendre trop longtemps une hypothétique adaptation en français et surtout cela permettait de s’affranchir du risque qu’une publication éditée en français s’arrête subitement en court de route (comme pour Naru Taru des éditions Glénat).

Mais avec l’évolution des technologies et des habitudes de consommation, le scantrad a commencé à toucher aussi un lectorat qui ne recherche pas forcément la primeur ou la gratuité, mais qui veulent surtout pouvoir lire leurs BD (Manga ou Comics) sur un lecteur électronique nomade (ordi portable, téléphone mobile, tablette de lecture). L’offre officielle étant à l’époque très pauvre, contraignante (DRM), voir inexistante dans certains domaines, le scantrad a alors servi de palliatif.

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