Shunsuke Kikuchi

Shunsuke Kikuchi

Shunsuke Kikuchi (菊池 俊輔, Kikuchi Shunsuke) est un musicien japonais surtout connu pour avoir composé les musiques d’un très grand nombre de série TV (live et animée).
 

Sommaire
  1. Biographie
  2. Style
  3. Filmographie sélective
Fiche Technique
Staff
Personnage
Entreprise
Galerie

Biographie

Shunsuke Kikuchi  est né le 1er novembre 1931 à Hirosaki.

C’est dans les années 1960 que sa carrière va vraiment démarrer notamment grâce à la Toei pour qui il compose les musiques de nombreux films dont ceux de Gamera (la tortue géante qui affronte Godzilla).
En 1969 il compose pour la série Tiger Mask ce qui marquera le début d’une longue carrière dans la série TV.  Pami les plus connus, citons Kamen Rider, Iron King pour les série live et Polymer, Misha, Doraemon, Dr Slump, Goldorak (1975), Albator 84 (1982) pour les série animé.
Mais celle qui fut la plus longue fut sans doute la série Dragon Ball (1986) suivie de Dragon Ball Z (1989) d’Akira Toriyama qui va être diffusée sur plus de 10 ans.

Style

Inspiré par Ennio Morricone, son style minimaliste composé de structures simples rend sa musique facilement identifiable ce qui lui permet d’être aisément mémorisée. Il privilégie volontiers les petits groupes d’instruments surtout composés de cuivres et d’instruments à corde (souvent le violon). Le fond sonore qui sert d’accompagnement utilise guitares, basses, batterie et des nappes synthétiques orientant le style vers le funk ou la Pop.

Shunsuke Kikuchi use parfois de percussions et des gimmicks (le vibraslap en particulier) pour ajouter un peu de légèreté sur des thèmes qui ne le sont pas forcément.

Ses thèmes héroïques on tellement marqué les esprit que son style est pratiquement devenu un standard musical pour les animés Shonen (pour garçon).

Filmographie sélective

  • Tiger Mask (1969)
  • Babel II (1973)
  • Casshern (1973)
  • Getter Robo (1974)
  • Hurricane Polymer (1974)
  • Goldorak le robot de l’espace (1975)
  • La tulipe noire (1975)
  • Sinbad le marin (1975)
  • Gaiking (1976)
  • Dokaben (1976)
  • Danguard Ace (1977)
  • Guyslugger (1977)
  • Ruben Kaizer (1977)
  • Daimos (1978)
  • Starzinger (1978)
  • Mam’zelle Tom Pouce (1978)
  • Doraemon (1979)
  • Misha (1979)
  • Dr Slump (1981)
  • Ninja-Hattori Hun (1981)
  • Tiger Mask II (1981)
  • Albator 84 (1982)
  • Le collège Fou fou fou (1985)
  • Obake No Q Taro (1985)
  • Dragon Ball (1986)
  • Le Tour du Monde en 80 jours (1987)
  • Kiteretsu Daihiyama (1988)
  • Dragon Ball Z (1989)
  • Shin Tenchi Muyo (1997)

 

Galerie

4 réponses à Shunsuke Kikuchi

  1. Dariastr dit :

    Ah ben ça alors : je découvre ds cet article que Dangard Ace a été lui aussi adapté en anime!
    Et encore une série qui nous est passée sous le nez. ça c’est un coup à passer des heures à traquer les vidéos sur youtube…
    L’exception culturelle française quelle joie !

  2. Dariastr dit :

    Question technique : c’est quoi le vibraslap ?

    • Emmanuel Dubus dit :

      Le vibraslap est un instrument à percussion utilisé aux départ dans les musiques ‘latino’, pour une description plus précise, voir Wikipedia. Il y a aussi des demos sur YouTube. En gros ça fait une sorte de son de frottement / raclement (« trrrrrrrrrrrr… ») qui dure une poignée de secondes…

  3. Dariastr dit :

    Dès la première écoute on ne peut que constater que les partitions de Goldorak (Grendizer pour les puristes) et Albator 84 sont issues de la même patte tellement certains morceaux semblent interchangeables (voire jumeaux pour être à ce point similaires).
    Assez logique quand on pense au destin contrarié mais symétrique des deux : le Terrien exilé condamné à vivre dans l’espace car chassé de sa planète natale, et celui qui a perdu la sienne et trouvé refuge et famille d’adoption sur la planète bleue.

    Mais cette similarité de compositions n’enlève rien à leur qualité : les thèmes principaux évoquent des chevauchées héroïques et on se laisse complètement entraîner ds cette atmosphère épique. Les mélodies plus mélancoliques se répondent plutôt bien et donnent envie de lever la tête vers la voûte étoilée pour contempler l’infini.
    D’ailleurs les versions du générique de Goldorak en version instru, et ralenties, sont juste de toute beauté (j’ai déjà dit ailleurs tout le bien que je pensais aussi des instrus des
    thème et ballade d’Harlock). Comme si ces variations rappelaient le caractère initialement tragique de leurs péripéties.

    C’est dans l’ambiance générale qu’on note leurs particularités : le balafré évoluant dans une ambiance plutôt western spaghetti (entre deux percées slaves) alors que l’homme du ranch vit dans des rythmes typiques d’un far west de l’âge d’or hollywoodien. Un peu Bonanza contre Le bon la brute et le truand.
    Mais les deux font appel aux trompettes typiques de l’époque (avis à ma mère : oublie ta collec de Maurice André et viens plutôt écouter ça !)

    On notera aussi que prince de l’espace rechigne moins que son collègue à faire la fête à l’occase. En même temps, j’imagine mal Albator se trémousser façon John Travolta ! (Même si certains visuels le montrent ds une posture façon OO7 disco assez déroutante)
    Par contre, c’est sur Euphor qu’Actarus a appris à jouer de la guitare flamenca ? C’est assez inattendu dans un ranch… (je reconnais c’est pas pas plus étrange qu’un qu’un pirate qui trompe l’ennui avec un ocarina…)

    Petit bémol sur le générique d’ouverture du robot : les chœurs enfantins qui carburent à l’hélium façon « it’s a small small world » c’est assez troublant !
    Mais je ne peux rien dire des paroles des différentes chansons de cette B.O : j’ai pas les traductions (que j’ai pas cherchées non plus). Un grand merci au passage à l’édition française d’Albator 84 (film et série) pour les paroles japonaises romanisées (pour brailler autrement qu’en yaourt) ET la vf (pour savoir ce qu’on braille !)

    Toujours raccord, les deux séries nous gratifient de moments dispensables destinés au (très) jeune public, qui tranchent un peu avec le vague à l’âme des personnages principaux. (Entre le vieux hystérique et la gamine horripilante on est gâtés mais à l’époque j’imagine que ça nous faisait hurler de rire)
    Musicalement parlant ça se ressent aussi avec des passages qui tombent un peu comme un cheveu sur la soupe, mais suffisamment anecdotiques pour que ça ne nuise pas trop à l’ensemble.

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