Hôichi, la légende des samouraïs disparus (nobi nobi !)

Hôichi, la légende des samouraïs disparus (nobi nobi !)

Hôichi vit dans le Japon médiéval il y a sept siècles de cela. Complètement aveugle, il a compensé son infirmité en devenant troubadour. Ses chansons racontent la terrible bataille qui s’est soldée par l’extermination du clan des Heike. L’histoire est triste, mais de nombreux clients le paient pour l’entendre.

En temps normal, cette activité lui permet à peine de subsister, mais un jour, un riche seigneur l’invite à venir régulièrement dans son palais pour entendre son histoire. Hôichi est trop heureux pour réaliser que son auditoire est uniquement composé des fantômes du clan des Heike.

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Le clan des Heike se fait exterminer

Ce conte est très ancien, on le devine aisément car tout comme les vieux contes européens, il est à la fois sombre et violent. Les premières pages donnent le ton, avec une bataille qui s’achève par le massacre des Heike, femmes et enfants compris. La suite reste dans la même veine avec un Hôchi aveugle qui va se faire couper les oreilles par un samouraï fantôme à la fin du livre. Heureusement, un happy end pointe le bout de son nez dans les dernières pages ce qui égaie un peu l’histoire.

Un riche seigneur invite Hôichi dans son palais

Ce livre tranche beaucoup par rapports aux autres livres de la collection Soleil Flottant. Le graphisme joue sur un autre registre dont le chromatisme et le style semblent avoir été inspirés par les estampes japonaises anciennes. Mais c’est surtout au niveau de l’histoire que la rupture se fait particulièrement sentir car les évènements racontés sont durs.
L’âge requis est de 7 ans et il faudra veiller à ne pas aller en dessous car, même à cet âge, certains concepts sont difficiles à admettre pour des enfants qui ont du mal à accepter que des soldats puissent tuer de sang froid des femmes et des enfants.

Un riche seigneur invite Hôichi dans son palais

D’une certaine manière, le côté cru de l’histoire est une bonne chose, cela permet aux parents d’expliquer que la réalité n’est pas un monde de Bisounours. D’un autre côté, cela rend l’histoire assez difficile à lire le soir pour s’endormir car cela travaille les gamins qui ont ensuite tendance à se relever pour demander plus d’explications.

Le prêtre tente de protéger Hôichi des fantômes

Au final, le conte est intéressant, mais la teneur et la densité du texte font que ce livre sera sûrement mieux perçu par des enfants plus âgés (autour de 10 ans) ou des adultes qui liront le livre sur plusieurs niveaux, notamment pour son contexte historique.

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